Chez nous... Tu n’as pas le
choix. Marche droit ou tu marche plus.
Tu ne diras jamais ce qu’un
autre n’a pas dit … Tous les mots ont été utilisés. Alors pour remédier à ça,
essayez de mieux vous appliquer de vos paroles. Le plus important n’est pas de
dire mais de faire.
L’histoire commence un
certain 14 janvier ou un 17 décembre, je ne me rappelle plus de la date. Ce
jour là, un peuple s’est levé contre un tirant et a commencé sa bataille. Une
bataille dans laquelle il s’obstine à être libre.
Et puis juste après, on s’est
remis à dormir ! Ça en valait la peine quand même. L’hibernation a
toujours été notre point fort !
Aujourd’hui, chez moi, tu marche droit ou tu
ne marche plus.
On n’a jamais eu peut de
Dieu. On pensera à vous parler de l’enfer et ce qu’on y trouve. De toute façon,
notre dossier pour le Paradis n’est pas plein.
Donc dans mon beau petit
pays, on incarcère une jeune de 17 ans parce qu’elle a déclaré sur un réseau
social qu’elle était contre la destruction d’un monument représentant la ville
(de toute façon elle n’aurait pas dû. De toute façon, les villes on en a plein).
On lui inflige des coups aussi parce qu’elle doute de la Police (de toute façon
comment elle a pu ? après tout ce qu’ils font pour nous ? Non ça
colle pas.) On menace une jeune autre fille qui tient la main de son copain
(Pudeur quand tu nous tiens par les couilles ça ne s’arrête jamais). On fout les
fumeurs de joins en prison (tout d’abord c’est mauvais pour leurs santés et
puis quoi encore ? C’est normal vous pensez de trainer avec du papier à rouler ?)
Puis c’est le rôle des homosexuelles, On les oblige à quitter la ville (c’est
un petit voyage qu’on leur offre après leurs sorties de prison. Comme ça pour
les aider à oublier) et puis après on s’indigne de leurs cas (Bon on ne parle
que des gays, les lesbiennes ne dérangent pas, elles sont mignonnes quand
même).
Mais bon au moins ce qui est bien c’est que quand tu fais exploser des gens … Et ben t’es sous surveillance chez toi (admettons que c’est vraiment classe d’être un terroriste extrémiste raciste.)
Bon assez de bonnes
nouvelles, passons au mauvaise : Malheureusement on a gagné le Prix Nobel
de je ne sais pas quoi sincèrement. Comme a dit un ami, il parait que c’est par
un pot de vin.
Je m’arrête ici ou je vais
être juger pour « avoir trop tapé sur le clavier » (c’est méchant
quand même).
Bonne lecture.