vendredi 18 décembre 2015

Marche droit ou tu marche plus.

Chez nous... Tu n’as pas le choix. Marche droit ou tu marche plus.

Tu ne diras jamais ce qu’un autre n’a pas dit … Tous les mots ont été utilisés. Alors pour remédier à ça, essayez de mieux vous appliquer de vos paroles. Le plus important n’est pas de dire mais de faire.
L’histoire commence un certain 14 janvier ou un 17 décembre, je ne me rappelle plus de la date. Ce jour là, un peuple s’est levé contre un tirant et a commencé sa bataille. Une bataille dans laquelle il s’obstine à être libre.

Et puis juste après, on s’est remis à dormir ! Ça en valait la peine quand même. L’hibernation a toujours été notre point fort !
 Aujourd’hui, chez moi, tu marche droit ou tu ne marche plus.

On n’a jamais eu peut de Dieu. On pensera à vous parler de l’enfer et ce qu’on y trouve. De toute façon, notre dossier pour le Paradis n’est pas plein.

Donc dans mon beau petit pays, on incarcère une jeune de 17 ans parce qu’elle a déclaré sur un réseau social qu’elle était contre la destruction d’un monument représentant la ville (de toute façon elle n’aurait pas dû. De toute façon, les villes on en a plein). On lui inflige des coups aussi parce qu’elle doute de la Police (de toute façon comment elle a pu ? après tout ce qu’ils font pour nous ? Non ça colle pas.) On menace une jeune autre fille qui tient la main de son copain (Pudeur quand tu nous tiens par les couilles ça ne s’arrête jamais). On fout les fumeurs de joins en prison (tout d’abord c’est mauvais pour leurs santés et puis quoi encore ? C’est normal vous pensez de trainer avec du papier à rouler ?) Puis c’est le rôle des homosexuelles, On les oblige à quitter la ville (c’est un petit voyage qu’on leur offre après leurs sorties de prison. Comme ça pour les aider à oublier) et puis après on s’indigne de leurs cas (Bon on ne parle que des gays, les lesbiennes ne dérangent pas, elles sont mignonnes quand même). 

Mais bon au moins ce qui est bien c’est que quand tu fais exploser des gens … Et ben t’es sous surveillance chez toi (admettons que c’est vraiment classe d’être un terroriste extrémiste raciste.)
Bon assez de bonnes nouvelles, passons au mauvaise : Malheureusement on a gagné le Prix Nobel de je ne sais pas quoi sincèrement. Comme a dit un ami, il parait que c’est par un pot de vin.


Je m’arrête ici ou je vais être juger pour « avoir trop tapé sur le clavier » (c’est méchant quand même).

Bonne lecture.  

vendredi 4 décembre 2015

Coup de gueule 2.0


On se demande toujours où on en est avec notre révolution. Les martyrs de la Paix qui ont donné leurs âmes pour une Tunisie meilleure, leurs mères dont les larmes n'ont toujours pas cessé de couler, et le reste de la population qui a réagi en dégageant un dictateur ont choisi la démocratie. Ils ont voté une assemblée nationale constituante qui a duré plus de quatre ans et on est arrivé à la fin vers une nouvelle représentation du peuple.

Déjà un An et quelques mois que nous avons dit "Bon vent" à une assemblée qui nous a donnés du froid économique, sécuritaire mais surtout démocratique. La révolution n'a pas été aussi parfaite qu'on le pensait ! Après tout, on a échangé un peu de liberté contre un peu de sécurité et pour moi comme pour Benjamin Franklin, on ne mérite pas les deux.

Personnellement, je suis le genre de personne à mettre un pouce bleu pour soutenir le monsieur qui a dit de ne pas lui parler des droits de l'homme quand il s'agissait de la sécurité de son pays. Mais bon chez nous c'est autre chose.

Nous c'est du genre : Ce qui est fait pour nous, sans nous est contre nous !! Mais non je rigole !! On est des soumis de l'histoire. On a réveillé un printemps révolutionnaire, fait battre le coeur de milliers de gens et après on s'est endormi parce qu'on avait la flemme, on a toujours les pieds qui flanchent. On a demandé du recul parce qu'on n'est pas doué pour l'engagement. On a vendu notre âme au diable pour une gâterie.

Un peuple, comme une poêle, sans la queue, on ne sert pas à grand chose. Oui parce qu'on est sado-maso. On aime nous baiser nous même mais aussi on a applaudi celui qui nous baise. (Excusez mon manque de tact, j'ai vu le jour un quatorze Janvier).

Et puis quoi? Au pire on me censure ! Je n'aurais pas respecté la loi? Non pas pour ça ! Ils sont cléments les autorités chez nous. Ils nous fouillent notre cul et nous offrent 1 an de prison pour une liberté du cul. Après le cul, y a le sang. 1 an de prison pour usage d'une drogue (très) douce avec laquelle "pays émancipés" se soignent. Et puis juste après, tu te dis : Et si j'étais un Homosexuel fumeur de Cannabis? Merde tu as deux ans de prison DANS LE CUL. Savourons le bonheur d'une révolution de dignité !

Bon .. Pour le moment on n'a pas de problème. Pas de terrorisme, ce qui est arrivé au Bardo ou à Sousse ou à Med V n'est qu'une image pour faire peur aux gens.
Économiquement? On pense à offrir de l'argent au Brésil tellement on en a. Nos femmes? Elles ont les mêmes droits qu'un Homme. Je ne vous parle pas de la sécurité alors là ! Le policier (très) poli te salue te demande ton papier et t'offre une sucette juste après (ça dépendra qu'est ce que tu suceras à la fin). En ce qui est de la démocratie et bien on est au summum. Quatre constituantes, on pense même à en offrir à la France ou aux States, ça fait longtemps qu'Obama nous demande conseil et Hollande nous fait les yeux deux. Quoi? Il nous aime tellement ce cher Hollande qu'il a payé le billet aller-retour à notre jeune président élu démocratiquement par la majorité du peuple intelligent pour venir le soutenir après le Bataclan.


Aller ! Ne dîtes plus qu'on n'est pas les rois du monde. Nous les Tunisiens, on est né pour briller.
Aller bonne soirée et vivement le prochain coup de gueule. 

mercredi 25 novembre 2015

Ode à toi "Humaine"

J'ai lu plusieurs fois le titre d'un livre, Ce que le jour doit à la nuit ! 
Je n'ai jamais compris le concept de l'échange jusqu'à ce que j'entende une fille parler quelque part dans un bar pour alcooliques. Elle disait que le jour venait pour aider la nuit à éclairer la vie des autres. 

Moi je n'y ai jamais cru jusqu'à me rappeler de cette petite perle qui m'a parlé de sexe, d'amour, de folie et de plaisir. Cette perle qui par tout le monde est perçue comme un diamant mais à mes yeux elle était humaine. 

Certes vous allez me dire que je ne connais pas sa valeur mais au contraire c'est bien le contraire. A quoi sert un diamant quand tu pleures? A quoi sert un diamant quand tu parles? Un diamant c'est froid et ma petite perle à moi était chaude comme un humain. Elle me tenait la main chaque fois que je me sentais seul. 

Elle essuyait mes larmes chaque fois que je pleurais. Elle ne baisait pas avec moi, elle me faisait l'amour. Donc oui ma petite perle à moi je la vois Humaine. En parlant du jour et de la nuit, je vous explique moi qui n'est pas connaisseur en "La vie". 

On se réveille le matin, on gueule, on crie, on rigole et on s'en fout. En rentrant le soir, on est seul, il fait noir la lumière est partie le monde s'apprête à se coucher et moi je suis là seul à penser. Penser à quoi?

Je suis heureux oui, Je suis bien oui, Je suis riche oui, mais je dors seul ce soir. Je suis sans elle, je suis loin d'elle, je suis fâché contre elle, et pourtant elle n'a rien fait. Pourquoi?

Parce que je ne me comprends pas moi même. Est ce que je suis trop heureux et que Dieu a enfin su que je devais l'être mais à force de me décevoir je ne le crois plus? Ou est ce que c'est mes vieilles habitudes qui me manquent? 

Non je pense que c'est l'engagement. Mais pourquoi je parle du jour et de la nuit et leurs redevance l'un à l'autre? C'est simple ! Elle me l'a dit ! le soir je suis seul et quand je suis seul j'ai des idées noires. Mes idées noires sont la nuit, et mon jour est quand je suis avec elle, quand je rigole et gueule, quand je pleure et ris, quand je parle et écoute mais surtout quand je meurs et je vis. Le lien n'est qu'une ficelle de String, très mince qu'on ne peut à peine voir ! 

Mais cette ficelle est les alentours de ce qui nous entourent. Là où en est et là où on va ! Alors voilà ma petite explication. Elle ne vous donnera pas les bonnes réponses mais elle vous aidera à vous poser les bonnes questions. Je suis un livre et je m'ouvre toi feuillette moi. Je suis un cadeau enlève moi le petit fil rouge que j'ai sur moi. Je suis un corps enlève moi mes vêtements. Je suis à toi découvre moi ! 

Comme la plus part des surprises, je ne suis pas beau à l'intérieur mais je te promets que je suis bon. Comme la plus part des maladies je ne fais qu'attraper. Mais comme la plus part des gouffres tu ne verras pas mon fond. 

Je t'aimerais tant que tu accepteras d'être mon jour et ma nuit ! Je continuerais à le faire même si tu tombe malade de moi ! Je continuerais à t'aimer même si tu me tue.

 Le seul point sur lequel j'insiste, ne fais pas de moi ton ennemi mais fais de moi ton combat.

Signé : Ton meilleur ennemi...
L'amour d'une vie. 
L'amour de TA vie.

mardi 24 novembre 2015

Coup de gueule

Permettez moi de me présenter.

Je m'appelle TUNISIEN.
Je suis mort en martyr dans l'attaque du Moahmed V.

Vous ne me connaissez peut être pas mais sachez que je suis mort pour vous. Et ma mort ne doit pas rester vaine.

Je dors d'un sommeil de plomb maintenant. Une bombe nous a fait exploser moi et mes collègues. Elle a dépassé nos gilet pare balles et a embrassé nos vies. Je  suis mort sur le coup par terre, en plein centre ville.

Pendant l'attaque, je ne voyais que la brume qui avait envahi les lieux. Et puis d'un coup, je me sentais si léger. J'étais debout en blanc et mon corps criblé par le C4 en rouge était par terre. J'ai su que j'étais parti ce jour là. Je n'ai pas eu le temps de dire au revoir à ma mère dont les larmes couleront.

Je suis un guerrier. Je suis une image. Je suis une icône. Je suis l'espoir d'un peuple qui clame indépendance, paix et démocratie.

Romains, Grecs, Normands, toute civilisation qui a déjà fait acte de bravoure se rappellera mon nom et mon courage. Je suis mort pour mon pays et cela est le meilleur prix que la vie puisse nous offrir.
Faites moi revivre de chez les morts. Criez mon nom. Ne m'oubliez pas. J'ai gardé la tête haute en fermant mes yeux. Faites moi honneur.

Pays Je t'aime. 

Je m'appelle TUNISIEN et je suis le martyr de la paix. 

vendredi 18 septembre 2015

L'histoire d'un amour

Mon stylo me gène.
Il veut écrire à ma place.
Il a oublié que j'ai un certain pouvoir sur lui.
Il a oublié que c'était moi qui lui avait appris a marcher et a se dandiner.
Il n'est pas reconnaissant mon stylo.
Moi qui lui parlait de guerre et d'amour maintenant veut parler de femmes nues et d'hommes qui font de leurs mondes un non lieu ..
Comme un psychopathe qui, en tuant des petits, sort pour vice de procédures.
Il est acquitté pour un dysfonctionnement du système.
C'est moche je sais mais la loi n'est pas discutable et ces verdicts ne sont pas négociables.
 J'ai appris de Ghandi qu'il fallait pardonner et de Mohamet qu'il fallait trouver mille et une raison avant d'accuser quelqu'un.
Mais j'ai appris de Zeus que le pardon demande des sacrifices et de Poséidon que même dans les plus profondes des eaux calmes et claires, il existe un monstre qui attend la peine pour se sortir Et détruire le monde.
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 Je me suis mis à penser.
Qu'est ce que j'ai fait pour en arriver la avec ce stylo que j'ai considéré comme un fils que je n'aurais peut être jamais, moi qui est solitaire et que les relations ne sont pas mon point fort.
 Je lui ai manqué de respect?
Comment ça aurait pu se faire.
Je l'emmène partout avec moi.
Je l'expose a chaque rendez-vous. Je le présente a tout le monde.
Pourquoi penserait-il que je lui manque de respect?
Je n'ai pas fait de lui un essentiel?
Comment ca aurait pu se faire?
Je cours me morfondre dans ses bras a chaque peine et a chaque douleurs.
Je lui ai donné ma feuille blanche et vierge.
Mes doigts en sang rien que pour sa belle plume.
Ai-je limité ses mots?
Comment ca aurait pu se faire?
Il a appris a avoir des balles en guise d'encre et il a toujours eu la gâchette facile.
Je lui ai parlé de la prostitué vierge et du révolutionnaire communiste.
Je lui ai même permis de se poser des questions et de parler au dieux.
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Je l'aime mon petit stylo.
Pourquoi ne le comprend-t-il pas?
J'ai fait de lui mon confident et mon meilleur ami.
 J'ai fait de lui mon organe géniale ..
Il a offert plus d'orgasmes textuels que je n'ai offert d'orgasmes corporels.
Mon stylo ..
Vieux stylo grincheux qui veut me quitter pourquoi ne comprend tu pas a quel point tu es mon bras droit.
Comment ça se fait que je te donne la main et que toi tu m'arrache tout le bras?
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Ne t'aies tu pas habitué à mon absence de temps en temps?
Mais je ne t'ai jamais oublier tu sais?
Es-tu jaloux de celle qui hante mes pensées?
Mais non faut pas l'être ..
Si elle est là c'est grâce à toi.
Arrête tes foutaises.
Tu sais que je t'aime aussi et que ce n'est pas le même amour.
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Plume?
J'attends a ce que tu reviennes.
Stylo? J'attends à ce que tu te dandines.
Ne fais pas de moi ton ennemi.
Fais de moi ton combat.
Et comme a chaque fois, toi et moi contre le monde et son conformisme, on jouera a la roulette russe avec un barillet plein.
La révolution est en marche jeune homme.
Ressaisie toi.

J'ai besoin de toi.

lundi 27 juillet 2015

Humainement en vie.

"Parlez moi monsieur" me disait mon psychiatre.
C'était la première réplique que j'ai entendu de lui.

Une blouse blanche accrochée a son porte manteau attira mon attention... Elle était tellement propre cette blouse. Tellement blanche que je me voyais regarder une publicité de dentifrice.

Je jeta un coup d’œil sur le mur ! Des diplômes de partout et de tout rayonnaient tel un un petit soleil a l'aube d'un aube nouveau.
Je regardais un peu ce qu'il mettait sur son bureau. Simple comme bonjour le monsieur avait mis sur son bureau tout ce qui est pour moi de la magie noire, un ténébreux chemin de savoir faire et vivre.

Un peu de stylos bien arrangés qu'il n'a sûrement jamais utilisé et un petit carnet. Les petits statuettes n'avaient pas de sens pour moi. Un roi d’Échecs une étoile et une petite horloge de sable auquel s'ajoutait quelques photos de sa petite famille qu'il avait pris soin d'arranger selon un ordre croissant comme ci pour trouver un échappatoire a la fameuse question "qui aime tu le plus Papa".

Je commençais a regarder ce monsieur qui commençait a me dévisager du regard comme ci il voulait dire "mais vas y parle moi j'ai pas que ça à faire moi !! Ma secrétaire m'attend sauvagement pour que je la prenne sur cette petite table".

Je regardais son doigt qu'il essayait de cacher.
Je me focalisais sur ce doigt qui contenait le contour qu'une bague qu'il avait soigneusement caché comme ci pour se donner bonne conscience en forniquant avec sa charmante secrétaire.

Oh cette secrétaire. Une belle dame celle la. Une brune aux cheveux noirs. Une corpulence digne des des mannequins de chez Gucci et Channel.

Je le comprenais en effet .. 
j'ai longtemps su que "La routine tue le couple et que l'adultère l'achève".

Je me reprenais a regarder mon médecin. il était gaucher .. Sa manche gauche était usée a force de se frotter contre la table en écrivant.

Sa montre précieuse était de toque pourtant il la regardait toujours. Il la toucha et la remis a sa place. Elle devait lui être précieuse. Je haussa la tête un peu. Je voulais donner un visage a la personne a qui je dirais mes secrets les plus profonds.

Sa chevelure de blond m'était bien familière a vrai dire je l'avait surement croisé erré dans les bars du centre ville ivre mort a chanter "Quitte moi de Oxmo puccino".
 

Il n'était pas heureux a ce que je vois mais il buvait du vin pour se redonner le sourire. Le vin c'est pour les gens heureux et les moments d'amour. Lui il buvait du vin et il n'était pas heureux.
Je voyais ça depuis son dentier qui commençait a se déformer en milles couleurs.

Je regardait son petit nez bien aiguisé on dirait un petit Pinnochio puisqu'il s' apprêtait a me mentir et me dire que je serais bientôt guérit. Ou a vrai dire j'étais Pinnochio lui c'était Geppeto. J'étais sa petite marionnette avec laquelle il s' apprêtait a faire un Show scientifique et ou il utilisera toutes ses compétences psychiatriques.

Je regarda ses yeux. Des yeux d'une douceur exquise qui mettaient tout le monde a leurs aise face a lui pour qu'il les hypnotise et leurs vole leurs argents durement gagnés.

Je me sentais mort face a cet homme qui appréciait la vie d'une certaine manière. Ses engagements, son travail et ses prouesses sexuelles on fait de lui un exemple a suivre. 


Je haïssais ce médecin qui savait tout de moi sans vraiment me connaître mais je l'aimais Du plus profond de mon âme car c'était mon seul traitement dans ce monde de chien ou rien ne tourne a la normal.

"Monsieur !! "
 répéta mon médecin 

Je m'excusais au près de lui je lançais un petit sourire mesquin qu'il a du comprendre au fond de lui et je lui dit avec toute l'innocence qu'un diable aurait eu devant dieu le jour du jugement : "Je ne comprends pas l'être humain docteur. Ou mieux encore je les hais."

vendredi 24 juillet 2015


Peut être que je n'ai pas su te redonner l'amour qu'il se doit dans cet endroit qu'on appelait "Vie". Peut être que j'ai trop appuyer sur la pédale de la sensation que le dérapage de l'amour nous a abandonné. Peut être que la bière que je voulais partager avec toi ne méritais pas la peine d'être bue. Peut être que le sourire qui devait illuminer ma journée grise brulera la bougie de mon cœur.

J'ai longtemps su que "haïr" me rendrait plus fort! Je n'ai jamais compris que sentir me rendrais plus faible mais encore moins heureux. Je sais que l'amour est fait pour les gens heureux, mais nous on en était pas! On s'est promis de vivre notre propre amour qu'on n'a jamais connu et pourtant on s'en enfouie ! On est peut être bien à se serrer l'un l'autre, mais seulement si on le faisait à deux.

Je n'ai jamais osé perdre mes mots mais face à ton regard je les perds et avec toute l'acceptation que le monde peut m'offrir. Je ne cherche pas le bonheur, loin de là ! je te cherche toi ! Avec tes sourires déplacés dans nos discussions les plus sérieuses. Je cherche un regard qui se perd lorsque je le regard en secret dans le rétroviseur de la voiture qui n'a pas su porter toute la tentation que le Vietnam a offert aux États-Unis.

-Écoute moi ! La vie ne t'offrira pas de cadeau et je ne t'offrirais pas de temps ! Je te veux comme je mendiant qui regarde le Mc Do d'une Paris Hilton, comme Bob Marley devant le joint à la porte de l'enfer, comme Guevara devant un Beretta double chargeur, comme Charlie Hebdo devant le crayon et le papier qui illuminera la satire caricaturale. Alors tu sais quoi? Ferme ta gueule, Rapproche toi, Tiens ma main, Embrasse moi ! Mais surtout apprécie ce que tu es entrain de vivre, ne te prive pas ! Hédonisme : comprends  moi ! fais moi plaisir mais surtout honore ma vie par ta présence.

- Viens je te parle d'un monde qui ne contiendra que des sensations, les nôtres. Un monde où tu pourras chanter à haute voix devant une foule qu'à leur vue les plus grandes armées du monde se prosternent. Un monde où tu souris parce que tu es libre de tout fardeau ! Un monde où tu n'auras des yeux que pour moi !

- Laisse moi t'appeler Héra parce que ce que je porterais en moi pour toi aura comme limites les cieux. Laisse moi t'appeler Nyx parce que tu seras ma divinité de la nuit. Laisse moi t'appeler Athéna parce que jusqu'à présent tu es la seule qui à su éveiller mon intelligence.

-  Tu ne veux pas d'un Clyméne? Tu seras ma petite gloire à moi! Tu ne veux pas d'un Achile? Tu es ma petite guerre à moi ! Un Eaque ne te branche pas?  Je reviendrais de chez les morts pour te redonner vie à la fin ! Laisse moi être ton Odin ma petite Valkyrie. Allons au Valhala. Je me suis bien battu récupère mon âme ! J'ai fait ma part des choses.

- Viens je te parle d'une beauté incomprise que la vie à pris plaisir à lui enlever son charme. D'une fille que les malheurs du monde se sont mis à la matraquer d'orchidées. Que les maux lui ont confisqués sa confiance.

-Viens je te parle d'une voiture, d'une musique, d'une plage et des gens qui n'était pas présents. Je te parle d'une marche d'escalier que tu as raté. D'une robe que j'ai adoré et de chaussures dont mes yeux n'ont plus se décollées. D'une cigarette à moitié allumée et d'un verre à moitié vidé. D'un touché mielleux, un sourire coquin, un baiser volé des paroles perdues le tout suivi d'un baiser concret et un retour forcé que je n'ai personnellement pas aimé.

Je ne parle pas de toi dans mon texte parce que tu essaie de te retrouver et dans tout ça je ne suis pas une partie essentiel ! Je suis juste la sensation que tu ne veux pas, l'étrange que tu ne comprends pas, l'amour que tu n'as jamais senti, la séduction à laquelle tu aime jouer mais surtout je suis une personne qui veut vraiment t'aimer.

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Ne fais pas de moi ton ennemi, fais de moi ton combat, Parce que tout simplement je veux qu'on soit ensemble pour le meilleur et pour le pire, mais surtout le pire.

Ode à toi ! Une découverte que je ne comprendrais que dans mes piteux rêves quand Morphée a bien voulu me faire comprendre que je suis un drogué et que ça poudre était un refuge dans lequel je te retrouvais nue sur la mer d'une plage abandonnée par l'humanité.

Personne ne comprend la vie ! mais tout le monde la vit ! autant le faire comme il se doit !

dimanche 12 juillet 2015

Wargasm

"Les martyrs de la paix : entre les soldats et les étrangers, les cœurs sont déchirés".


Je me réveilla d'un sommeil de plomb. Une balle avait écrasé mon crane. J'étais allongé parmi les débris d'une maison dans laquelle j'avais pris un malin plaisir a guetter les soldats ennemis. Je le regardais a travers les lunettes de mon sniper. Je ne voulais pas leurs tirer dessus. C'est eux qui m'avait forcé a le faire. Tel un monstre le canon de mon fusil avait liquidé des dizaines ou des centaines je ne le savais pas exactement. J'avais arrêté de compter le jour ou j'ai vu mes parents pendus au milieu de notre cours. Le jour ou j'ai su que ma sœur fut écorchée vive devant le regard des envahisseurs et leurs rires.

J'entendais encore les foules qui criaient mon nom quand j'ai abattu un haut gradé d'une balle en plein œil gauche. Je voulais lui dire "vas te faire foutre toi et ton communisme". J'avais du mal a respirer. Mon fusil était devenu trop lourd pourtant je le portais

Depuis mes 15 ans. Il avait pris une grande place dans mon cœur. Je prenais un malin plaisir a le nettoyer a chaque fois. Il aimait bien ca je  suppose en plus que pouvais je faire de mieux pour lui a part le nettoyer? Lui qui m'a suivi dans les sentiers de la mort. Lui qui a arpenté les terrains les plus vagues.  Lui a qui a su déclenché sa fureur quand j'avais du mal a appuyer sur la gâchette. Lui qui a su rester droit sur un mur quand je le posait.

Mon merveilleux fusil tu vas me manquer. Je vais en enfer moi et tu vas fondre là-bas toi et ton métal si précieux. Tu ne me suivras plus alors je préfère te laisser un autre soldat te trouvera et prendra soin de toi. Déjà que mon nom est gravé sur la machette il te reconnaîtra. Il te prendra et prendra soin de toi. Tu verras tu es un beau fusil que tout le monde va désirer quand je quitterais ce bas Monde. 
Je t'aime petit "Belaya" tu me manquera.

J'ai oublié de mentionner que mon nom est Belaya. Chef de la section des Sniper. J'étais un simple soldat comme tout le monde jusqu'au jour ou j'ai su donner espoir a un groupe de combattants a mes côtés et on a pu faire tomber une tour ennemie. 

Durant des années on a écrit sur moi dans les journaux. Mes photos furent partout collées. Mes prouesses racontées a l'école j'étais une icone. J'étais l'espoir d'un pays en deuil.

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Je me releva. La brume avait pris place au feu. Je ne me sentais plus comme Leonidas qui a su rompre les lignes des perses avec une poignée d'homme. J’ai fini de parler de mon fusil. Maintenant je vais parler de mon avenir que je vois partir devant mes yeux a moitié ouverts à cause de cette putain de brume.

Je me voyais balancé dans la mer sur du bois. Mes yeux étaient remplacés par deux sous pour le passeur. Je me voyais avec mon drap blanc qui laissait mon corps musclé à la merci du froid de cette eau.

De quoi je parle ? Non je ne meurs pas !! Je suis une légende moi ! On m’a tellement dit que je l’étais que j’y ai cru. Non je ne quitte pas ce monde sans libérer mon pays. Je dois me réveiller. Je suis le seul espoir des petits. 

J’ai longtemps cru que haïr me rendrait plus fort. C’est pour ça que j’ai pris mon arme. Mais ce que j’ai compris à la fin c’est que je devais aimer mon ennemi car mon allié me quittera le jour ou on ne se comprendrait plus. J’aurais du garder mes amis proche et mes ennemis encore plus proche. C’était mon erreur je suppose. La mine sur laquelle j’ai marché m’est destinée surement ! Le
voyeur qui était supposé me prévenir ne l’a pas fait. Je me demande pourquoi ! 
Je suis un homme qui se fait tuer par sa patrie parce qu’il l’a trop aimé ! Je suis un homme qui se fait trahir par son équipe parce qu’il lui a trop fait confiance ! Je suis un homme qui meurt dans l’art de la guerre parce qu’il voulait un « wargasm » ! Je suis un homme qui meurt parce que je suis un homme.

Je vois encore ma femme me sourire dans un champs de blé ! Cette femme que je n’ai jamais eu me prendra dans ses bras quand je serais en enfer. Elle me guérira et essuiera ma sueur ! Elle cicatrisera mes blessures ! Et elle me tiendra la main pour me dire que tout va bien ! Oh toi femme que je n’ai jamais eu ! Que je m’impatiente de voir ! tu es ou ? ne vais-je pas te voir ce soir parce que j’ai décidé de ne pas mourir ? Suis-je trop lâche pour comprendre qu’il y a un temps pour mourir ? Où suis-je assez fort pour me relever courir et reprendre mon arme ? 

Excuse moi Épouse ! je ne peux te joindre aujourd’hui j’ai des gens à tuer ! 
Mon barillet est plein ! je vérifiais tout mon chargeur et les balles étincelaient ! Je m’appuies sur mon petit moi ! je me mets à courir et me jette dans un buisson ! j’avais remarqué une troupe qui s’approchait pour moi tel un loup en meute pour savourer la mort de leur proie. Je ne leurs offrirais jamais ce plaisir de me voir mort ! Ce plaisir de tuer l’espoir de mon peuple ! j’ai un devoir je dois survire pour le finir ! 

Je me mets sur mon ventre ! je recharge mon arme ! Ils étaient 5 j’étais 17 avec mes balles et mon fusil ! Partie assez facile puisque j’en ai déjà tuer et j’en tuerais toujours encore et encore et encore et encore …

Je ne voyais plus assez bien ! mais je connaissais mon fusil plus que je ne me connaissais ! Je dirigeais mon fusil vers la tête du conducteur ! je devais tirer 5 balles à la fil ! l’erreur n’était pas permise ! 

La sueur descendait petit a petit en petites gouttes ! Approchez bande de bâtards ! Aucun ne survivra ! AUCUN !! Je vous le promets !
Mon doigt sur la détente ! Mon épaule qui calait mon fusil ! Un œil à moitié ouvert l’autre fermé complètement ! Tellement de concentration qu’on croirait que je passais mon brevet en ingénierie  5 coups ! 5 morts ! c’était la récolte de ce soir !
Je ne me relevait pas ce soir ! je mourus dans mon petit buisson ! Je suis renais de chez les morts ! 

Les pharaons ! Les Grecs ! Les Celtiques ! Les normands ! Les Romains ! toute civilisation que j’ai connu m’applaudissait pour mon courage ! Rien n’avait changé mais tout était différent ! 

Je suis un homme qui a revit de chez les morts ! Je suis un homme fort qui a su garder sa tête sur ses épaules ! Je suis un Hit-man ! Un serial Killer ! mais je suis un homme qui a aimé son pays et pour lequel il donnerait sa vie !


dimanche 5 juillet 2015

Ejaculation textuelle.

"Les gens comme moi ne changent pas, ils essayent mais ils meurent bien avant"

J'ai appris avec le temps que les choses changent, pire encore les gens changent. On cesse d'appeler sa mère maman en se cachant sous manteau de l'âge. On arrête de croire au père noël en se cachant derrière le masque du réalisme. On cesse de croire aux monstres sous notre lit en se cachant sous le drapeau du courage.

J'ai appris avec le temps que les choses changent, pire encore les gens changent. On commence à fumer sous la notion de la vie d'adulte. On commence à planer sous le slogan du désespoir.  On écoute de la musique de disco sur la piste d'un branché. On couche à droite et à gauche sous le mensonge de l'émancipation d'un tiers monde en deuil.

J'ai compris avec le temps qu'on s'habitue à tous. On s'habitue à la drogue dure qui circule dans les quartiers bourges et on introduit les petits des cités dans les prisons pour de la drogue douce. On s'habitue à la prostitution politique d'un pays en révolution et on juge qui font parler leurs corps pour donner à manger à leurs enfants. On s'habitue au viol des petites par des vieux pleins aux as et on se révolte contre les petits violeurs qui courent les rues. On s'habitue aux meurtres en Afrique et on réclame des comptes aux tueurs des européens.

J'ai compris avec le temps qu'on s'habitue à tous. On s'habitue aux athées qui sont mieux que les croyants. On s'habitue à la technologie on oubliant le relationnel humain. On s'habitue aux briseurs de rêves mais surtout à ne plus rêver. On s'habitue à la famine dans le quartier en pensant à pouvoir manger dans un palais.

J'ai appris avec les temps qu'on compte sur une génération un peu trop pressée. On compte sur des jeunes qui refusent de monter l'escalier parce qu'il y a l'ascenseur. On compte sur des vieux qui prennent l'ascenseur parce qu'ils ne peuvent pas prendre l'escalier. On compte sur des gens qui ne prennent ni ascendeurs ni escaliers, des gens qui ne veulent pas monter.

J'ai appris avec le temps qu'on nous baise. On nous baise avec le sourire mais bien sur sponsorisé par Colgate. On nous baise avec le terrorisme mais bien sur près de la bombe il y aura le nom d'Allah.

Moi j'ai appris, J'ai compris mais je me suis fais baiser.
Je me bas encore .. Et encore .. Et encore.
Du moment qu'on existe nos mots ne doivent pas mourir.


Reprochez moi ma colère, et écrire dans le même thème. Mais je ne serais entendu qu'à force de le dire. Ceci est une éjaculation verbal. Je te souhaite une lecture orgasmique. Tu ouvriras surement ta bouche pour savourer et discuter mais ce que je voudrais c'est que tu ouvre les yeux. Ne vous inquiétez pas les éclaboussures. 

jeudi 2 juillet 2015

Souvenirs

"Un sourire et un broutille de mots, c'est tout ce qu'elle a voulu que je garde d'elle"
Les gens comme moi ne changent pas. Ils essaient mais ils meurent bien avant ! Je me rappelle encore de son regard qu'elle ne portait pas sur moi. Je n'avais pas à le voir, je le connaissais ! Je le voulais et j'en étais fortement amoureux.
Je ne sais pas ce qui me prend à rédiger ces quelques lignes dans un désespoir qui m'a surpris le temps d'une conversation que je garderais gravé d'une une roche de mon cœur. Moi qu'on appelait cœur de pierre j'ai fini par tomber pour la merveilleuse déesse de la nuit. Je n'avais pas à voir sa beauté, j'en étais convaincu. Je le savais. Elle était aussi belle qu'un bonjour après une nuit de bataille.
J'ai regardé le miroir avant de sortir de mon petit chez moi ! Mon petit monde où la musique pousse des cris de souffrance. Où les lumières me protègent de mon cotés sombre. Où mes vêtements me protège de la vérité qui est toujours belle quand elle est nue.
Je tremblais .. Peut être le Parkinson. Je respirais à peine.. Surement l'asthme. Je ne voulais pas me retourner .. Obligatoirement la torticolis. Je voyais la vie en noir blanc... Mon daltonisme a fait surface. Je ne savais plus si je devais être content de mon départ ou pleurer le sien... La bipolarité est une chienne.
Je tombais pour elle j'en étais sur. Pourtant j'avais le vertige. Je ne supportais pas les hauteurs. Elle était une femme avec du talent pourtant elle ne portait pas de talons. On y repensant j'aime bien penser à mes penchants de temps en temps. Mais je haïssais la chute. Je la haïssais comme les nazies à la chute de Hitler.
Pourtant je la connaissais que depuis quelques décennies mais cela me paraissait peu. Peut être que parce que quand je voulais m'instruire, à elle toute seule elle était une bibliothèque. Je me rappelle encore de Zeus, le dieu éternel, qui a maudit cupidon pour sa petite flèche qui donnait de la Jalousie à Aphrodite.
Assez parler de moi ! Je vous parle d'elle. Elle qui était heureuse de m'avoir enfin. Elle qui me disait aussi que je n'étais pas comme les autres et que les autres ne pouvaient pas être comme moi.
Elle m'a ressenti, même en étant loin de moi elle était tellement proche. Elle confondait entre en ange et démon quand elle me lisait. Elle avait arrêté le temps pour me voir en image. Elle avait écouté la rage dans mon regard qui crier au bonheur . Elle connaissait presque tout sur moi. Quand on m'a trahi mais surtout quand elle m'a porté honneur en rejoignant ma vie. Elle me disait que je l'épuisait mais qu'elle aimait souffrir pour moi parce qu'elle souffrait avec plaisir. Je la rendais folle surtout qu'elle tombait dans mon puit, elle montait dans mon ciel et se perdait dans mon vaste océan.
Toute bonne chose finit .. Et pour finir elle a choisi de me laisser un sourire. Elle faisait mine d'être heureuse ne serait-ce que pour donner l'exemple. Pour que je garde son sourire dans mon coeur pas dans mon esprit. Chez nous c'est plus sentimental que spirituel.

Je baise à chaque fois ma vie. Bipolaire entre pulsions et vulgarité, j'essaie de donner l'exemple. Je suis malade vous vous rappelez? On n'a pas pu être solidaires mais on va se soigner par le partage. 

jeudi 11 juin 2015

La serveuse

Elles étaient toutes là avec leurs robes coûteuses. Des dinars et des dinars furent dépensés pour un mariage pas pluvieux donc pas heureux. Je regardais a quel point ces filles là étaient superficielles. Des coupes de cheveux dignes des plus moches des déesses grecques, quelles me pardonnent mon injure les déesses et qu'elles excusent mon manque de tact ses Barbies à la recherche d'un Kent pour lui transpercer le cœur avec leurs talons aiguilles.

Je les voyais se déhancher sur une musique que je comprenais à peine. Je voulais pendant un instant revenir à ma tradition j'en avais marre de l'arabe et de l'arabisation de tout qui revenait à un rien à la fin.

" - Je veux m'éclipser. Je ne suis pas dans mon élément. Je ne vais pas bien. J'étouffe. Je me gratte. Ma migraine recommence. Dieu, je clame ta miséricorde. Fais pêter le disjoncteur. Sinon je pete un câble."

Je lève les yeux vers le marié, il dévorait sa femme de ses yeux. Il lui avait fait à mon avis milles fois l'amour dans son esprit. Sa femme était une femme courageuse. Elle gérait parfaitement son stress devant cette foule qui la dévisageait de l'œil. Entre jalouses et heureuses, son nom se faisait entendre malgré la musique qui assourdissait mes oreilles.

Le mariage à mon avis n'est pas mon pot ! Je ne me vois pas à leurs places. J'en avais marre de ce charabia à la Tunisienne. J'offre ma nationalité à quiconque la voudra.

 "- Je fumerais bien clope moi ! Je ne veux pas de ça. Je préfère de loin un concert de poumons... Lève toi vieux grincheux. Tu n'appartiens pas à leur monde".

 C'est là que je l'ai aperçu...

Cette chose, cette créature, ce petit bout du Paradis terrestre, cette vision du bonheur que j'appellerais Aphrodite. Elle marchait entre eux d'un pas sur.

Détrompez vous, elle était à part.. Elle ne portais pas de robes mais un pantalon marron avec une petite chemise blanche et une cravate . Elle ne portait pas de talons mais un converse usé. Elle ne portait pas de pochette à la main mais un plateau rempli d'amuse-gueules.

Oui aujourd'hui j'ai vu la plus femme du monde et non elle n'était pas mannequin mais serveuse à une fête pourrie dans une salle pourrie. Du haut de ses 1m65, elle marchait et marchait encore et encore mais mon monde s'est arrêté. La terre a cessé de tourner et Aphrodite n'arrêtait pas de marcher. Comme si elle se dirigeait vers moi. Un petit pas pour elle, un grand pas pour mon cœur.

 "-Approche que je te vois. Dieu, faites qu'elle me parle"

Son petit corps de jeune homme, ses petites fesses en forme de fraise, sa silhouette parfaite où presque s'approchent. Aphrodite avait des pistolets dans les prunelles. Elle avait un regard qui tue. Je veux l'aimer plus que je ne le fais déjà !

 Zeus m'a envoyé un éclair avec Cupidon. Ca ne pourra jamais être une flèche tout ca puisque j'ai eu un coup de foudre pour elle. Je dois lui parler. J'ai perdu 26 ans de ma vie a ne pas la connaître. Je n'en perdrais pas davantage.

" - S'il vous plaît... "

"- Oui monsieur? Vous désirez?"

Elle a le plus beau sourire du monde. Il est reposant.

"- Je pourrais ... "

Cette histoire s'arrête ici. C'était mon histoire. À vous de voir d'un autre œil le charme et la beauté. Appelez moi l'éternel insatisfait, le playboy le Drama King ... Vous ne me comprendrez pas. Je vous offrirez bien les yeux pour voir à travers mon esprit. Entre temps. Lisez. Savourez. Mais surtout partagez.

Ca ne vous tuera pas mais vous offrirais bien un sourire à une serveuse quelque part dans le monde.
Mais n'oubliez pas de ne pas toucher à la mienne.

dimanche 7 juin 2015

L'amour dure .. 3 ans !

"Les gens quand ils changent d'une religion à une autre? Tu vois quand ils cessent de croire? Tu ne t'es jamais demandé pourquoi? Laisse moi t'expliquer ! Tu vois? Lui c'est un dieu pour moi ! Et comme dans chaque religion est injuste."

Je m'imagine sa petite larme qui coule sur sa petite joue métisse. Je sais à quoi à elle pensait !

"Pourquoi n'avons nous pas fait semblant d'être des amis. Tu serais resté dans mon cercle et je n'aurais permis à aucune de s'approcher de toi. Je me serais battu pour que les belles putes ne t'approchent pas ! Je ne supporte pas de savoir qu'on t'embrasse, qu'on te chuchote des mots doux, qu'on te pince le nez comme tu aime ou qu'on te tienne la main devant le publique parce que tu aime t'annoncer avec la personne que tu apprécies pour que les salopes ne t'approchent pas. "

"Je ne sais pas ce que j'ai pu lui faire pour qu'il parte ! Pourtant je l'ai bien aimé ... Je lui ai offert ce que j'ai de plus chère. Non tu te trompe je ne parle pas de ma virginité ... Il m'a pas touché. J'ai offert mon coeur à lui ! Pourquoi il est parti? A-t-il su que l'amour dure 3 ans? Ou peut-être il était un petit Bukwski enfouit dans le corps d'un gentil jeune homme au regard tranchant comme la lame du Samurai ... Il m'a fait découvert ce que j'aimais et il l'a laissé me tué".

Dieu était à l'autre bout de la chambre. Il tenait son petit verre de cognac devant la petite table de échecs. Il la regarda d'un air prétentieux : 

"Tu sais petite? J'avais des besoins ! Tu m'excluais de ta vie. Tu profitais de moi et de mon amour que tu as pris pour faiblesse alors ne m'en veux pas pour un échappatoire qui m'a fait ouvrir les yeux sur ce que c'était le vrai sens de la vie."

"Excuse moi ! On sait tous que l'amour rend aveugle ! Mais ce qu'on ne nous apprend jamais c'est que la haine nous ouvre les yeux".

"Tu vois, tu apprends une chose aux gens c'est que même dieu peut changer de religion. Parce que tu étais mon Aphrodite ! Ma petite déesse à moi !"

L'amour est pour les faibles ! Sentir c'est s'affaiblir ! Et ils ont tous deux choisi le chemin le plus dure pour mourir. Madame il était l'homme le plus courageux du monde. Monsieur elle était la femme la plus forte du monde.

Il faut regarder où mettre les pieds mais surtout qui aimer. Je vous souhaite le plus heureux des tourments d'amour mais je dois aussi vous dire "La nostalgie anime le manque".
Caricature : Ahmed Medjani

samedi 6 juin 2015

Verre d'amour vert de rage

"Elles étaient toutes pareilles. Des filles d'un soir qui pouvaient être les femmes de ma vie. Elles étaient superficielles. Tellement chaudes mais tellement froides. Elles étaient faites de verres ! Quand on tombait elles se brisaient. Elles n'étaient pas faites pour résister. Elles étaient tous pareilles. Elles aimaient que je leurs offrent des verres. Tu vois toi tu es différente. Ce n'est pas ton cas. C'est pour ça que je t'aime".

"Je ne suis pas faite pour les relations. Ta tristesse embellit ton espoir. Tu cherche une autre personne que moi ! Je t'assure que je ne suis pas aussi bien que tu ne le pense. Laisse moi te faire une confidence. Tu connais les filles dont on parle au café? Celles qui s'alcoolise chaque soir? Celles qui fument des barrettes? Celles qui ont une vie sexuelle pleine? Celles qui ne dépendent de personnes?
J'en fais partie tu sais? Laisse moi te dire quelque chose : J'ai toujours couché depuis le premier soir jusqu'à aujourd'hui. Je n'ai pas envie de le faire. J'ai envie de m'asseoir et de te parler. Te connaitre et essayer de te redonner le sourire que j'ai involontairement enlevé.

Je suis désolé. Cherche ailleurs. Va-t-on ! Je n'en vaux pas la peine. Je suis une fille célèbre dans l'Undergroud. L'underground est mon milieu et je suis la salope qui a avorté deux fois ! Je suis celle dont les tatouages racontent ses prouesses amoureuses non les injustices de la vie.

Tu vois chérie, je suis une mauvaise affaire. Je ne me sens pas propres à force que des mains se sont posées sur moi ! Ce que je hais le plus dans mon esprit c'est le regard qu'on portait sur moi quand on remettait le pantalon ! Je ne me sens pas vivante .. Je me sens tel un petit objet dont on est fier au début qu'on expose dans les soirées les plus tordues. Ce petit objet boit beaucoup et n'importe quoi donc il va rapidement au Nirvana ! Et quand on essaie cet objet et qu'il ne nous plait plus on le jette. Je suis cet objet chéri.

Tu me fais mal en me voulant tu sais? Je ne veux pas qu'on te montre du doigt tu sais tu mérite mieux. Je suis comme des milliers de filles jetées à la rue qui n'attendent que le regard d'un charmant jeune homme qui les sortira de ce monde. Et quand ce monsieur, on le repousse. On est bonne à être des salopes.

Regarde mon corps, il est parfait. Une bonne paire de sains qu'on aimerait serrer contre notre corps. Mon beau petit cul que tu n'arrête pas de regarder. Ils aiment bien lui taper dessus en me baisant. Oui jeune homme à moi on ne me fait pas l'amour, on me baise.
Tu veux que je continue? Non j'arrête. Tu fais la différence je pense entre une bonne femme et une belle pute. Fais comme ci tu ne me connais pas ! Pars ! Ne reviens pas ! Je n'en vaux pas la peine."


"Ferme ta grosse gueule de pute ! Parle moi comme une femme. Je hais ton passé mais je le veux ! Je m'en fous du monde. Je t'ai dit que je voulais être avec toi pour le meilleur et le pire. Mais surtout le pire. Alors laisse moi te dire une chose. Tu es un risque mon rayon de soleil. Un risque que je prendrais les bras ouverts et le cœur à découvert. Embrasse moi ! Je m'en fous du monde Tu es mon monde."
Caricature : Ahmed Medjani

dimanche 31 mai 2015

Difficile de se juger en regardant un miroir 


-" Comment tu veux régner parmi les abeilles alors que tu n'es qu'une petite fourmi?" C'est comme ça que tout a commencé!
Je me rappelle encore de son regard ! Lui, qui avait des flingues dans les prunelles des yeux, avait le regard qui tue, le regard revolver comme j'aimais le décrire. Bien que je n'avais pas l'étoffe d'un guerrier, je ressentais le volcan en moi qui voulait surgir pour détruire tout sur son passage! Pour mettre les gens dans leurs angoisses les plus profondes ! Pour créer l'anarchie absolue ! Pour détruire et mieux reconstruire ! Mais surtout le tuer lui qui avait su me mettre à genoux, moi le gentil jeune homme prêt à répondre à ses moindre caprices. A me faire tendre la main, moi qui avait tatoué des étoiles sur mes doigts.


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Tu sais? J'ai appris de toi pauvre con ! J'ai appris de toi à ne plus compter que sur moi ! j'ai appris que les amis étaient aussi rares qu'une prostitué vierge. J'ai compris que la terre est ronde et pourtant ça ne tourne pas rond dans ma tête !
J'ai appris qu'à force de vivre dans un immeuble miteux, on devenait des calamités ! Qu'on risque de d'exploser. J'ai appris à boire seul mon café en dessinant ton visage dans la fumée qui accompagnait ma solitude.
Tu avais bien raison de me lâcher pendant ce temps. On m'a toujours prévenu que mon ombre même me quitterait quand il fera noir ! Et pourtant malgré tout ça tu étais mon rayon de soleil. Ton sourire était mon refuge. Tes pensées mon combats. Tes rêves mon Valhala ! Tu ne l'avais pas compris je suppose ! J'en valais pas la peine pendant ce temps. Moi le maigre mécréant qui se cachait derrière sa soumission à dieu. Moi l'alcoolique qui me noyais dans mon verre de Whisky sec. Tu me disais qu'aucun maître nageur ne pourra me sauver de ma noyade.


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Maintenant tu me vois du haut de mes 2 mètres?  
Oui maintenant tu me vois ! Vu qu'avant j'ai levé mon pousse pour prendre la parole, tu m'as ignoré alors mon majeur c'est levé ... Et tu savais que cette fois ci cette pour t'enculer pas pour demander la parole. J'étais jeune monsieur mais j'étais prometteur !
Je ne voulais pas que tu m'apprenne à vivre mais plutôt m'apprendre à mourir ! J'ai commis des erreurs mais j'ai appris à me racheter .. Tu ne le voyais pas ça !
Je t'aimais au point de te haïr ! Et j'ai compris que seule la ficelle d'un string séparait l'amour de la haine ! Ce qui me tue le plus c'est ton absence. Je ne sais pas pourquoi je te le dis mais tu as changé mon monde à ta manière. En me repoussant tu m'as appris à tenir bon, En me négligeant tu m'as appris à prendre soin de tous les petits détails, en m'insultant tu m'as appris à respecter les autres mais je te tire mon chapeau pour la dernière de tes leçons : Tu m'as appris à renaître de chez les morts quand tu m'as sauvagement tué.
Je me rappelle encore de ta première parole : Petit, Je suis froid à l'intérieur. Soulèves tes pupilles de tes paupières, le corps que tu vois là n'est que la partie visible de l'Iceberg qui a fait coulé le Titanic.
C'était tes belles paroles? C'est tout ce que tu avais à me dire quand j'avais envie de me voir dans tes mots? C'est tout ce que tu peux offrir toi l'image d'un enfant qui se perdait dans ses caprices.
Tiens prends une chaise. Repose toi. Bois ton verre et  Apprécie les miennes alors maintenant ! Ma plume se dandine pour toi ! à cause de toi ! grâce à toi !


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Tu te vois dans mes mots? Je ne suis pas le petit garçon que tu as laissé les larmes aux yeux. Le petit enfant en moi est mort je suis naît ! Je suis naît dans un champs de bataille qui était la mienne ! On m'a appelé Baleya. Tu sais Baleya le fils du démon? Il te dit rien?
Je sème la mort maintenant et je récolte les larmes ! Je me noie plus dans mon verre d'alcool mais dans la souffrance des autres. Je me venge à présent ! La faucheuse viendra te rendre visite, parce que mes mots transpercent ton cœur ! à croire qu'ils te sodomisent.
Régale toi ! Je ne verse plus une goutte d'encre pour toi mon petit Diamant. Je suis heureux de m'être tuer moi même pour revivre de mes blessures. Je suis heureux de ce que je vis. Cette personne c'est moi et la bataille ne finit jamais parce que je ne finirais jamais de changer et de me découvrir.
 LA LUTTE CONTINUE.
Illustration de Fatma Ben Hmad (Orange.M)