mardi 7 avril 2015
Pulsions Textuelles.: "C'est comme ça que je les attire les mecs, je leu...
Pulsions Textuelles.: "C'est comme ça que je les attire les mecs, je leu...: "C'est comme ça que je les attire les mecs, je leur offre ce qu'ils veulent et je me retire. Ils reviendront. C'est toujou...
"C'est comme ça que je les attire les mecs, je leur
offre ce qu'ils veulent et je me retire. Ils reviendront. C'est toujours comme
ça... Ils finissent par revenir".
En tenant sa petite clope qu'elle avait à moitié fumée, je
regardais son regard perçant perdu entre sa canette de bière qu'elle a pris
soigneusement entre les doigts minces qu'elle avait et le portable qu'elle ne
lâchait plus depuis quelques beuveries amicales. A croire qu'elle attendait
qu'il sonne. Qui sait? Depuis quelques temps, elle avait fortement changé. Elle
voulait peut être qu'il sonne aussi
Son portable était devenu son meilleur ami. Peut être qu'il
n'arretait pas de sonner ou encore mieux elle ne voulait pas qu'il arrête de
sonner. La clope qu'elle tenait touchait à sa fin, elle fut brûler par le bout
de son signe d'émancipation, sa clope. Le cendre se dissipait sur son
pantalon un peu trop serré pour la soirée.
Elle était assise là .. Son corps se déhanchait sans trop
bouger.
De l'autre bout de la chambre, il y avait des gens qui pour
son état d'âme de ce soir lui étaient étrange
s. Elle était entourée de gens qui
l'aimaient mais elle était enfin de comptes dans sa propre petite bulle à fumer
et à boire.
De l'autre bout de la chambre, il y avait des gens. Une
myope qui buvait son vin. Un petit sourire coquin et un regard triste. Seul
dieu sait à quel point il était vide son regard. A croire que le monde a fait
exprès de lui enlever le peu de gaieté que ses souvenirs ont peiné pour lui
offrir son petit sourire pudibond.
Du haut de sa taille, elle dansait en fermant les yeux. Elle
cherchait l'extase et l'orgasme que le vin et la drogue n'ont pas réussi à lui
tendre. cette fois, ses cheveux ne bougeaient pas. La fumée qui devenait brume
avait cachée leurs couleurs dont elle était fière.
la musique exaltait, son corps tremblait, ses mains
pondaient.
les deux filles se rejoignaient en plein milieu de la
chambre, et commençaient à se trémousser. L'image était digne d'un Fiday Night
Fever en plus sensuel. Beaucoup plus sensuel.
De l'autre bout de la chambre, il y avait des gens. Un
communiste qui ne jurait que par la femme qui a su gagner sa coeur. Elle lui a
donné toutes les raisons du monde l'aimer. Elle lui a dévoilé le bonheur du
mutuelle.
Lui, en engagé de la soirée, ne croyait pas en un amour qui
n'avait pas saigné. il se tenait là assis à fumer sa clope à en dépendre. Rien
que le bonheur de savoir qu'il était aimé lui donnait le sourire. Lui, le
valeureux communiste du groupe.
De l'autre bout de la chambre, il y avait des gens. Un Grec
que le vin du monde n'aurait su combler son désirer de toucher le sol du
Valhala, le paradis Nordique. Il se nettoyait ses lunettes à chaque fois. La
brume des clopes avait pris un malin plaisir à lui foutre les nerfs. Il
n'arrivait plus à voir. Son refuge était ses amis. On le savait tous.
Lui qui était aimable et agréable. Il ne voulait qu'une
simple chose. Une vie beaucoup moins normale. Ce que je peux dire à la fin
c'est qu'il a choisi au fond de lui de faire des trucmuches qui valaient la
peine qu'on en écrivent.
De l'autre bout de la chambre, il y avait des gens. Un
grassouillet se tenait sur le lit en buvant ses bières en faisant des hâbleries
pour détendre la soirée. Son gros-petit ventre et sa boule à zéro ne passaient
pas inaperçus. Mais au fond, il avait un bon fond.
Collé à son portable, je lui souhaitais une techno-phobie à
la Cyprien. La myope ne cessait de dire "Lâchez vos portables" ..
Elle avait raison,peut être, son rôle de communicateur était parti ce matin. ce
soir il est un ami.
Moi dans tout ça? je ne saurais me décrire. C'est difficile
de s'auto regarder surtout dans un miroir. Mais j'étais là, je regardais,
j'observais. Omniprésent dans cette soirée, je ne me rendais compte que d'une
seule chose.
"On n'attend pas qu'on nous approuve. On vit la nuit et
on compose avec la lumière du jour".
lundi 6 avril 2015
Et si on devait se quitter? Ne serais tu pas plus d'accord
que moi? Te rappelleras tu de mon sourire en te disant à quel point tu es
magnifique? Te rappelleras tu de mon sang froid quand tu voudras éteindre le
volcan que j'ai en moi? Te rappelleras tu vouloir m'embrasser en pensant que ça
pourrait être déplacé?
Mon vin que tu ne partageras jamais te manquera t il? Ma
bière que tu ne boiras jamais prendra t elle un jour la place de ton café au
mousse? Ma brosse à dent que tu n'utilisera plus et que dans le petit verre
qu'on a choisi de mettre dans la salle de bain ne te manquera t il pas?
Mon pull qui te va comme une robe ! Tu y as pensé? Mon Boxer
que j'aimais voir contenir tes petites fesses bien dessinées! Tu le porteras
encore quand je ne serais plus là pour te le faire porter? L'oreiller qu'on a passé les plus sombres de
nuits à se battre qui aura la plus grande partie! Tu dormiras encore avec? et
notre couette ! Tu y as pensé? sentira t elle le corps d'un autre?
Et mes mots? Mes mots que je choisissais soigneusement pour
que ton sourire se dessine sur tes belles lèvres pulpeuses ! Tu t'en
rappelleras? Tes lèvres ... Que j'aimais tant croquer ! Elles iront se posées
sur la bouche d'un autre! Ton front que j'embrassais soigneusement? Il n'aura
plus de migraine tu pense? Tes oreilles deviendraient elles rouges quand je te
dirais que tu es mon remède?
Tes "Bonjour" seraient vraiment de bons jours? Et
tes belles nuits seront elles tendres? Aussi tendre que ce que je t'offrais
chaque nuit? tes textos seront toujours bien écrits? Et tes pensées aussi
perturbées que lors de ma présence?
Et puis quoi encore? Au diable ce que moi je ressens ! Je ne
pourrais plus aimer comme tu m'avais appris à aimer! Avec des limites et des
barrières, je n'arrive plus à m'arrêter ! mais c'est ce que tu m'as appris ..
Les lois sont faites pour être transgressées !
Serais-je heureux? Serais-je satisfait? Serais-je vivant
vraiment? Assez de pensées négatives ! Pensons bien et mieux!
Je n'ai pas envie de t'embrasser, j'ai envie de te faire
l'amour ! Je n'ai pas envie de te serrer la main, j'ai envie de te serrer
contre moi ! Le temps nous a défait .. Ton amour est partie et il n'y a que moi
qui t'aime... En noir et blanc je pense ! je ne vois plus assez bien les
couleurs puisque tu étais ma couleur !
Qu'est ce que je veux de toi? Que tu sois heureuse ! Que tu arrête
de voir en moi ce que tu aurais voulu que ton nouveau connard soit !
Moi? Je veux encore t'aimer... Quant à toi? Je n'ai envie
que de te manquer. Je souris en écrivant ces quelques mots parce que je sais
que tu les liras et que ça te fera du bien en même temps mal ! Mais tu vois?
Dans tout ça tu ne prendras jamais l'initiative de m'aimer autant que je le
ferais ! Pourquoi ? Pour la simple raison que je te fais peur. Tu m'as toujours
dit que je suis différent ! Le suis je assez pour ne pas me laisser partir?
J'en doute !
C'est mieux que tu me quitte ! Je détesterais le faire moi
même! Devine pourquoi ?
Parce qu'on te quittant je ne ferais pas que te quitter. Je
me quitterais aussi. Je me laisserais moi qui m'aime comme je suis avec toi! Et
j'irais me construire un nouveau moi ! Un moi qui sera insensible ! Un moi qui
ne sera pas faible ! Un moi différent que même toi qui me connait si bien ne me
reconnaîtra pas !
Je te le dis ! je t'aime oui! Mais ça me passera ...
L'amour avec un grand "A" , la haine avec une
grande "Hache". Déjà que aimer est un verbe en infinitif conjugué à
l'imparfait, il nous a défait.
Le temps me guérira parce que je ne t'aurais pas quitté.
Pose toi la question : guerrira tu de mon absence?
samedi 4 avril 2015
Communiste c'est bien. Révolutionnaire c'est mieux.
Un révolutionnaire ne meurt jamais. On lui a toujours dit de
ne pas aimer un communiste parce qu'il lui parlerait de révolution, de famine
et d'opprimés mais que surtout dans son lit, il oubliera qu'elle sera présente.
Ils ont oublié à la fin que s'il lui parlait de tout ça
c'est parce que c'était elle qui l'inspirait. Elle qui était la flamme qui
brûlait son indifférence. Elle qui était une eau bénite ou plus encore; Elle
était sa révolution. Celle pour qui il change et pour qui il voudra changer le monde.
Le mettre en cendre.
Le révolutionnaire n'avait pas peur de mourir. Il avait peur
de ne pas vivre correctement sa révolution assaisonnée avec de l'amour et un
brin d'humanité. Il avait fait de son bonheur son combat, de son sourire son
inspiration et de son corps un refuge. Elle n'avait pas à parler, il la comprenait.
Il n'avait pas besoin de se taire, elle aimait l'écouter.
Elle n'avait pas peur de la révolution. Elle n'avait pas
peur de mourir. Elle n'avait peur que de la nuit et du froid. Qu'il ne soit pas
la pour la serrer le soir quand la pluie tombera du ciel rouge ayant comme
couleur le sang qui coule chaque soir dans les batailles les plus fortes. Elle
se rappelait toujours de Bob Marley en regardant la pluie tomber. "Tu dis
que tu aime la pluie mais quand elle tombe tu te cache sous ton parapluie.
Alors excuse moi d'avoir peur quand tu me dis que tu m'aime".
Son révolutionnaire aimait le soleil aussi mais il portait
toujours des lunettes pour protéger ses yeux et un chapeau pour protéger sa
chevelure qui lui donnait un air d'Acteur digne des caméras
Hollywoodiennes.
Elle l'aimait chaque nuit et le haïssait chaque matin. La
nuit c'est pour l'amour, le matin est pour la guerre. Le slogan disait
"Faites l'amour pas la guerre" pourtant en eux il n y avait pas de
tendresse donc ils faisaient les deux en même temps.
Dans une révolution tout est féminin. Partant des balles,
allant aux tueries et finissons par la déception. Pour elle c'était différent
sa déception était une victoire. La coupe du monde ne valait rien comparée à
ses yeux. Et la dernière balle du soldat ne valait rien devant son entre-jambe.
La révolution a fait d'eux des insensibles innés mais des amoureux éternels.
Alors mes dames non, il faut aimer un révolutionnaire non un
communiste. Il vous parlera de guerre mais vous aimera comme un soldat. Il vous
aimera comme sa patrie et vous défendra comme son honneur et vous prendra en
charge comme son fusil et vous nettoiera de vos pêchés comme il le fera
avec machette de son arme.
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