jeudi 11 juin 2015

La serveuse

Elles étaient toutes là avec leurs robes coûteuses. Des dinars et des dinars furent dépensés pour un mariage pas pluvieux donc pas heureux. Je regardais a quel point ces filles là étaient superficielles. Des coupes de cheveux dignes des plus moches des déesses grecques, quelles me pardonnent mon injure les déesses et qu'elles excusent mon manque de tact ses Barbies à la recherche d'un Kent pour lui transpercer le cœur avec leurs talons aiguilles.

Je les voyais se déhancher sur une musique que je comprenais à peine. Je voulais pendant un instant revenir à ma tradition j'en avais marre de l'arabe et de l'arabisation de tout qui revenait à un rien à la fin.

" - Je veux m'éclipser. Je ne suis pas dans mon élément. Je ne vais pas bien. J'étouffe. Je me gratte. Ma migraine recommence. Dieu, je clame ta miséricorde. Fais pêter le disjoncteur. Sinon je pete un câble."

Je lève les yeux vers le marié, il dévorait sa femme de ses yeux. Il lui avait fait à mon avis milles fois l'amour dans son esprit. Sa femme était une femme courageuse. Elle gérait parfaitement son stress devant cette foule qui la dévisageait de l'œil. Entre jalouses et heureuses, son nom se faisait entendre malgré la musique qui assourdissait mes oreilles.

Le mariage à mon avis n'est pas mon pot ! Je ne me vois pas à leurs places. J'en avais marre de ce charabia à la Tunisienne. J'offre ma nationalité à quiconque la voudra.

 "- Je fumerais bien clope moi ! Je ne veux pas de ça. Je préfère de loin un concert de poumons... Lève toi vieux grincheux. Tu n'appartiens pas à leur monde".

 C'est là que je l'ai aperçu...

Cette chose, cette créature, ce petit bout du Paradis terrestre, cette vision du bonheur que j'appellerais Aphrodite. Elle marchait entre eux d'un pas sur.

Détrompez vous, elle était à part.. Elle ne portais pas de robes mais un pantalon marron avec une petite chemise blanche et une cravate . Elle ne portait pas de talons mais un converse usé. Elle ne portait pas de pochette à la main mais un plateau rempli d'amuse-gueules.

Oui aujourd'hui j'ai vu la plus femme du monde et non elle n'était pas mannequin mais serveuse à une fête pourrie dans une salle pourrie. Du haut de ses 1m65, elle marchait et marchait encore et encore mais mon monde s'est arrêté. La terre a cessé de tourner et Aphrodite n'arrêtait pas de marcher. Comme si elle se dirigeait vers moi. Un petit pas pour elle, un grand pas pour mon cœur.

 "-Approche que je te vois. Dieu, faites qu'elle me parle"

Son petit corps de jeune homme, ses petites fesses en forme de fraise, sa silhouette parfaite où presque s'approchent. Aphrodite avait des pistolets dans les prunelles. Elle avait un regard qui tue. Je veux l'aimer plus que je ne le fais déjà !

 Zeus m'a envoyé un éclair avec Cupidon. Ca ne pourra jamais être une flèche tout ca puisque j'ai eu un coup de foudre pour elle. Je dois lui parler. J'ai perdu 26 ans de ma vie a ne pas la connaître. Je n'en perdrais pas davantage.

" - S'il vous plaît... "

"- Oui monsieur? Vous désirez?"

Elle a le plus beau sourire du monde. Il est reposant.

"- Je pourrais ... "

Cette histoire s'arrête ici. C'était mon histoire. À vous de voir d'un autre œil le charme et la beauté. Appelez moi l'éternel insatisfait, le playboy le Drama King ... Vous ne me comprendrez pas. Je vous offrirez bien les yeux pour voir à travers mon esprit. Entre temps. Lisez. Savourez. Mais surtout partagez.

Ca ne vous tuera pas mais vous offrirais bien un sourire à une serveuse quelque part dans le monde.
Mais n'oubliez pas de ne pas toucher à la mienne.

dimanche 7 juin 2015

L'amour dure .. 3 ans !

"Les gens quand ils changent d'une religion à une autre? Tu vois quand ils cessent de croire? Tu ne t'es jamais demandé pourquoi? Laisse moi t'expliquer ! Tu vois? Lui c'est un dieu pour moi ! Et comme dans chaque religion est injuste."

Je m'imagine sa petite larme qui coule sur sa petite joue métisse. Je sais à quoi à elle pensait !

"Pourquoi n'avons nous pas fait semblant d'être des amis. Tu serais resté dans mon cercle et je n'aurais permis à aucune de s'approcher de toi. Je me serais battu pour que les belles putes ne t'approchent pas ! Je ne supporte pas de savoir qu'on t'embrasse, qu'on te chuchote des mots doux, qu'on te pince le nez comme tu aime ou qu'on te tienne la main devant le publique parce que tu aime t'annoncer avec la personne que tu apprécies pour que les salopes ne t'approchent pas. "

"Je ne sais pas ce que j'ai pu lui faire pour qu'il parte ! Pourtant je l'ai bien aimé ... Je lui ai offert ce que j'ai de plus chère. Non tu te trompe je ne parle pas de ma virginité ... Il m'a pas touché. J'ai offert mon coeur à lui ! Pourquoi il est parti? A-t-il su que l'amour dure 3 ans? Ou peut-être il était un petit Bukwski enfouit dans le corps d'un gentil jeune homme au regard tranchant comme la lame du Samurai ... Il m'a fait découvert ce que j'aimais et il l'a laissé me tué".

Dieu était à l'autre bout de la chambre. Il tenait son petit verre de cognac devant la petite table de échecs. Il la regarda d'un air prétentieux : 

"Tu sais petite? J'avais des besoins ! Tu m'excluais de ta vie. Tu profitais de moi et de mon amour que tu as pris pour faiblesse alors ne m'en veux pas pour un échappatoire qui m'a fait ouvrir les yeux sur ce que c'était le vrai sens de la vie."

"Excuse moi ! On sait tous que l'amour rend aveugle ! Mais ce qu'on ne nous apprend jamais c'est que la haine nous ouvre les yeux".

"Tu vois, tu apprends une chose aux gens c'est que même dieu peut changer de religion. Parce que tu étais mon Aphrodite ! Ma petite déesse à moi !"

L'amour est pour les faibles ! Sentir c'est s'affaiblir ! Et ils ont tous deux choisi le chemin le plus dure pour mourir. Madame il était l'homme le plus courageux du monde. Monsieur elle était la femme la plus forte du monde.

Il faut regarder où mettre les pieds mais surtout qui aimer. Je vous souhaite le plus heureux des tourments d'amour mais je dois aussi vous dire "La nostalgie anime le manque".
Caricature : Ahmed Medjani

samedi 6 juin 2015

Verre d'amour vert de rage

"Elles étaient toutes pareilles. Des filles d'un soir qui pouvaient être les femmes de ma vie. Elles étaient superficielles. Tellement chaudes mais tellement froides. Elles étaient faites de verres ! Quand on tombait elles se brisaient. Elles n'étaient pas faites pour résister. Elles étaient tous pareilles. Elles aimaient que je leurs offrent des verres. Tu vois toi tu es différente. Ce n'est pas ton cas. C'est pour ça que je t'aime".

"Je ne suis pas faite pour les relations. Ta tristesse embellit ton espoir. Tu cherche une autre personne que moi ! Je t'assure que je ne suis pas aussi bien que tu ne le pense. Laisse moi te faire une confidence. Tu connais les filles dont on parle au café? Celles qui s'alcoolise chaque soir? Celles qui fument des barrettes? Celles qui ont une vie sexuelle pleine? Celles qui ne dépendent de personnes?
J'en fais partie tu sais? Laisse moi te dire quelque chose : J'ai toujours couché depuis le premier soir jusqu'à aujourd'hui. Je n'ai pas envie de le faire. J'ai envie de m'asseoir et de te parler. Te connaitre et essayer de te redonner le sourire que j'ai involontairement enlevé.

Je suis désolé. Cherche ailleurs. Va-t-on ! Je n'en vaux pas la peine. Je suis une fille célèbre dans l'Undergroud. L'underground est mon milieu et je suis la salope qui a avorté deux fois ! Je suis celle dont les tatouages racontent ses prouesses amoureuses non les injustices de la vie.

Tu vois chérie, je suis une mauvaise affaire. Je ne me sens pas propres à force que des mains se sont posées sur moi ! Ce que je hais le plus dans mon esprit c'est le regard qu'on portait sur moi quand on remettait le pantalon ! Je ne me sens pas vivante .. Je me sens tel un petit objet dont on est fier au début qu'on expose dans les soirées les plus tordues. Ce petit objet boit beaucoup et n'importe quoi donc il va rapidement au Nirvana ! Et quand on essaie cet objet et qu'il ne nous plait plus on le jette. Je suis cet objet chéri.

Tu me fais mal en me voulant tu sais? Je ne veux pas qu'on te montre du doigt tu sais tu mérite mieux. Je suis comme des milliers de filles jetées à la rue qui n'attendent que le regard d'un charmant jeune homme qui les sortira de ce monde. Et quand ce monsieur, on le repousse. On est bonne à être des salopes.

Regarde mon corps, il est parfait. Une bonne paire de sains qu'on aimerait serrer contre notre corps. Mon beau petit cul que tu n'arrête pas de regarder. Ils aiment bien lui taper dessus en me baisant. Oui jeune homme à moi on ne me fait pas l'amour, on me baise.
Tu veux que je continue? Non j'arrête. Tu fais la différence je pense entre une bonne femme et une belle pute. Fais comme ci tu ne me connais pas ! Pars ! Ne reviens pas ! Je n'en vaux pas la peine."


"Ferme ta grosse gueule de pute ! Parle moi comme une femme. Je hais ton passé mais je le veux ! Je m'en fous du monde. Je t'ai dit que je voulais être avec toi pour le meilleur et le pire. Mais surtout le pire. Alors laisse moi te dire une chose. Tu es un risque mon rayon de soleil. Un risque que je prendrais les bras ouverts et le cœur à découvert. Embrasse moi ! Je m'en fous du monde Tu es mon monde."
Caricature : Ahmed Medjani