Peut être que je n'ai pas su te redonner l'amour qu'il se
doit dans cet endroit qu'on appelait "Vie". Peut être que j'ai trop
appuyer sur la pédale de la sensation que le dérapage de l'amour nous a
abandonné. Peut être que la bière que je voulais partager avec toi ne méritais
pas la peine d'être bue. Peut être que le sourire qui devait illuminer ma
journée grise brulera la bougie de mon cœur.
J'ai longtemps su que "haïr" me rendrait plus
fort! Je n'ai jamais compris que sentir me rendrais plus faible mais encore moins
heureux. Je sais que l'amour est fait pour les gens heureux, mais nous on en
était pas! On s'est promis de vivre notre propre amour qu'on n'a jamais connu
et pourtant on s'en enfouie ! On est peut être bien à se serrer l'un l'autre,
mais seulement si on le faisait à deux.
Je n'ai jamais osé perdre mes mots mais face à ton regard je
les perds et avec toute l'acceptation que le monde peut m'offrir. Je ne cherche
pas le bonheur, loin de là ! je te cherche toi ! Avec tes sourires déplacés
dans nos discussions les plus sérieuses. Je cherche un regard qui se perd
lorsque je le regard en secret dans le rétroviseur de la voiture qui n'a pas su
porter toute la tentation que le Vietnam a offert aux États-Unis.
-Écoute moi ! La vie ne t'offrira pas de cadeau et je ne
t'offrirais pas de temps ! Je te veux comme je mendiant qui regarde le Mc Do
d'une Paris Hilton, comme Bob Marley devant le joint à la porte de l'enfer,
comme Guevara devant un Beretta double chargeur, comme Charlie Hebdo devant le
crayon et le papier qui illuminera la satire caricaturale. Alors tu sais quoi?
Ferme ta gueule, Rapproche toi, Tiens ma main, Embrasse moi ! Mais surtout
apprécie ce que tu es entrain de vivre, ne te prive pas ! Hédonisme :
comprends moi ! fais moi plaisir mais
surtout honore ma vie par ta présence.
- Viens je te parle d'un monde qui ne contiendra que des
sensations, les nôtres. Un monde où tu pourras chanter à haute voix devant une foule
qu'à leur vue les plus grandes armées du monde se prosternent. Un monde où tu
souris parce que tu es libre de tout fardeau ! Un monde où tu n'auras des yeux
que pour moi !
- Laisse moi t'appeler Héra parce que ce que je porterais en
moi pour toi aura comme limites les cieux. Laisse moi t'appeler Nyx parce que
tu seras ma divinité de la nuit. Laisse moi t'appeler Athéna parce que jusqu'à
présent tu es la seule qui à su éveiller mon intelligence.
- Tu ne veux pas d'un
Clyméne? Tu seras ma petite gloire à moi! Tu ne veux pas d'un Achile? Tu es ma
petite guerre à moi ! Un Eaque ne te branche pas? Je reviendrais de chez les morts pour te
redonner vie à la fin ! Laisse moi être ton Odin ma petite Valkyrie. Allons au
Valhala. Je me suis bien battu récupère mon âme ! J'ai fait ma part des choses.
- Viens je te parle d'une beauté incomprise que la vie à
pris plaisir à lui enlever son charme. D'une fille que les malheurs du monde se
sont mis à la matraquer d'orchidées. Que les maux lui ont confisqués sa confiance.
-Viens je te parle d'une voiture, d'une musique, d'une plage
et des gens qui n'était pas présents. Je te parle d'une marche d'escalier que
tu as raté. D'une robe que j'ai adoré et de chaussures dont mes yeux n'ont plus
se décollées. D'une cigarette à moitié allumée et d'un verre à moitié vidé.
D'un touché mielleux, un sourire coquin, un baiser volé des paroles perdues le
tout suivi d'un baiser concret et un retour forcé que je n'ai personnellement
pas aimé.
Je ne parle pas de toi dans mon texte parce que tu essaie de
te retrouver et dans tout ça je ne suis pas une partie essentiel ! Je suis
juste la sensation que tu ne veux pas, l'étrange que tu ne comprends pas, l'amour
que tu n'as jamais senti, la séduction à laquelle tu aime jouer mais surtout je
suis une personne qui veut vraiment t'aimer.
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Ne fais pas de moi ton ennemi, fais de moi ton combat, Parce
que tout simplement je veux qu'on soit ensemble pour le meilleur et pour le
pire, mais surtout le pire.
Ode à toi ! Une découverte que je ne comprendrais que dans
mes piteux rêves quand Morphée a bien voulu me faire comprendre que je suis un
drogué et que ça poudre était un refuge dans lequel je te retrouvais nue sur la
mer d'une plage abandonnée par l'humanité.
Personne ne comprend la vie ! mais tout le monde la vit !
autant le faire comme il se doit !
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