"Un sourire et un broutille de mots, c'est tout ce
qu'elle a voulu que je garde d'elle"
Les gens comme moi ne changent pas. Ils essaient mais ils
meurent bien avant ! Je me rappelle encore de son regard qu'elle ne portait pas
sur moi. Je n'avais pas à le voir, je le connaissais ! Je le voulais et j'en
étais fortement amoureux.
Je ne sais pas ce qui me prend à rédiger ces quelques lignes
dans un désespoir qui m'a surpris le temps d'une conversation que je garderais
gravé d'une une roche de mon cœur. Moi qu'on appelait cœur de pierre j'ai fini
par tomber pour la merveilleuse déesse de la nuit. Je n'avais pas à voir sa
beauté, j'en étais convaincu. Je le savais. Elle était aussi belle qu'un
bonjour après une nuit de bataille.
J'ai regardé le miroir avant de sortir de mon petit chez moi
! Mon petit monde où la musique pousse des cris de souffrance. Où les lumières
me protègent de mon cotés sombre. Où mes vêtements me protège de la vérité qui
est toujours belle quand elle est nue.
Je tremblais .. Peut être le Parkinson. Je respirais à
peine.. Surement l'asthme. Je ne voulais pas me retourner .. Obligatoirement la
torticolis. Je voyais la vie en noir blanc... Mon daltonisme a fait surface. Je
ne savais plus si je devais être content de mon départ ou pleurer le sien... La
bipolarité est une chienne.
Je tombais pour elle j'en étais sur. Pourtant j'avais le
vertige. Je ne supportais pas les hauteurs. Elle était une femme avec du talent
pourtant elle ne portait pas de talons. On y repensant j'aime bien penser à mes
penchants de temps en temps. Mais je haïssais la chute. Je la haïssais comme
les nazies à la chute de Hitler.
Pourtant je la connaissais que depuis quelques décennies
mais cela me paraissait peu. Peut être que parce que quand je voulais
m'instruire, à elle toute seule elle était une bibliothèque. Je me rappelle
encore de Zeus, le dieu éternel, qui a maudit cupidon pour sa petite flèche qui
donnait de la Jalousie à Aphrodite.
Assez parler de moi ! Je vous parle d'elle. Elle qui était
heureuse de m'avoir enfin. Elle qui me disait aussi que je n'étais pas comme
les autres et que les autres ne pouvaient pas être comme moi.
Elle m'a ressenti, même en étant loin de moi elle était
tellement proche. Elle confondait entre en ange et démon quand elle me lisait.
Elle avait arrêté le temps pour me voir en image. Elle avait écouté la rage
dans mon regard qui crier au bonheur . Elle connaissait presque tout sur moi.
Quand on m'a trahi mais surtout quand elle m'a porté honneur en rejoignant ma
vie. Elle me disait que je l'épuisait mais qu'elle aimait souffrir pour moi
parce qu'elle souffrait avec plaisir. Je la rendais folle surtout qu'elle
tombait dans mon puit, elle montait dans mon ciel et se perdait dans mon vaste
océan.
Toute bonne chose finit .. Et pour finir elle a choisi de me
laisser un sourire. Elle faisait mine d'être heureuse ne serait-ce que pour
donner l'exemple. Pour que je garde son sourire dans mon coeur pas dans mon
esprit. Chez nous c'est plus sentimental que spirituel.
Je baise à chaque fois ma vie. Bipolaire entre pulsions et
vulgarité, j'essaie de donner l'exemple. Je suis malade vous vous rappelez? On
n'a pas pu être solidaires mais on va se soigner par le partage.
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