jeudi 2 juillet 2015

Souvenirs

"Un sourire et un broutille de mots, c'est tout ce qu'elle a voulu que je garde d'elle"
Les gens comme moi ne changent pas. Ils essaient mais ils meurent bien avant ! Je me rappelle encore de son regard qu'elle ne portait pas sur moi. Je n'avais pas à le voir, je le connaissais ! Je le voulais et j'en étais fortement amoureux.
Je ne sais pas ce qui me prend à rédiger ces quelques lignes dans un désespoir qui m'a surpris le temps d'une conversation que je garderais gravé d'une une roche de mon cœur. Moi qu'on appelait cœur de pierre j'ai fini par tomber pour la merveilleuse déesse de la nuit. Je n'avais pas à voir sa beauté, j'en étais convaincu. Je le savais. Elle était aussi belle qu'un bonjour après une nuit de bataille.
J'ai regardé le miroir avant de sortir de mon petit chez moi ! Mon petit monde où la musique pousse des cris de souffrance. Où les lumières me protègent de mon cotés sombre. Où mes vêtements me protège de la vérité qui est toujours belle quand elle est nue.
Je tremblais .. Peut être le Parkinson. Je respirais à peine.. Surement l'asthme. Je ne voulais pas me retourner .. Obligatoirement la torticolis. Je voyais la vie en noir blanc... Mon daltonisme a fait surface. Je ne savais plus si je devais être content de mon départ ou pleurer le sien... La bipolarité est une chienne.
Je tombais pour elle j'en étais sur. Pourtant j'avais le vertige. Je ne supportais pas les hauteurs. Elle était une femme avec du talent pourtant elle ne portait pas de talons. On y repensant j'aime bien penser à mes penchants de temps en temps. Mais je haïssais la chute. Je la haïssais comme les nazies à la chute de Hitler.
Pourtant je la connaissais que depuis quelques décennies mais cela me paraissait peu. Peut être que parce que quand je voulais m'instruire, à elle toute seule elle était une bibliothèque. Je me rappelle encore de Zeus, le dieu éternel, qui a maudit cupidon pour sa petite flèche qui donnait de la Jalousie à Aphrodite.
Assez parler de moi ! Je vous parle d'elle. Elle qui était heureuse de m'avoir enfin. Elle qui me disait aussi que je n'étais pas comme les autres et que les autres ne pouvaient pas être comme moi.
Elle m'a ressenti, même en étant loin de moi elle était tellement proche. Elle confondait entre en ange et démon quand elle me lisait. Elle avait arrêté le temps pour me voir en image. Elle avait écouté la rage dans mon regard qui crier au bonheur . Elle connaissait presque tout sur moi. Quand on m'a trahi mais surtout quand elle m'a porté honneur en rejoignant ma vie. Elle me disait que je l'épuisait mais qu'elle aimait souffrir pour moi parce qu'elle souffrait avec plaisir. Je la rendais folle surtout qu'elle tombait dans mon puit, elle montait dans mon ciel et se perdait dans mon vaste océan.
Toute bonne chose finit .. Et pour finir elle a choisi de me laisser un sourire. Elle faisait mine d'être heureuse ne serait-ce que pour donner l'exemple. Pour que je garde son sourire dans mon coeur pas dans mon esprit. Chez nous c'est plus sentimental que spirituel.

Je baise à chaque fois ma vie. Bipolaire entre pulsions et vulgarité, j'essaie de donner l'exemple. Je suis malade vous vous rappelez? On n'a pas pu être solidaires mais on va se soigner par le partage. 

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