Elles étaient toutes là avec
leurs robes coûteuses. Des dinars et des dinars furent dépensés pour un mariage
pas pluvieux donc pas heureux. Je regardais a quel point ces filles là étaient
superficielles. Des coupes de cheveux dignes des plus moches des déesses
grecques, quelles me pardonnent mon injure les déesses et qu'elles excusent mon
manque de tact ses Barbies à la recherche d'un Kent pour lui transpercer le cœur
avec leurs talons aiguilles.
Je les voyais se déhancher sur
une musique que je comprenais à peine. Je voulais pendant un instant revenir à
ma tradition j'en avais marre de l'arabe et de l'arabisation de tout qui
revenait à un rien à la fin.
" - Je veux m'éclipser. Je
ne suis pas dans mon élément. Je ne vais pas bien. J'étouffe. Je me gratte. Ma
migraine recommence. Dieu, je clame ta miséricorde. Fais pêter le disjoncteur.
Sinon je pete un câble."
Je lève les yeux vers le marié,
il dévorait sa femme de ses yeux. Il lui avait fait à mon avis milles fois
l'amour dans son esprit. Sa femme était une femme courageuse. Elle gérait
parfaitement son stress devant cette foule qui la dévisageait de l'œil. Entre
jalouses et heureuses, son nom se faisait entendre malgré la musique qui
assourdissait mes oreilles.
Le mariage à mon avis n'est pas
mon pot ! Je ne me vois pas à leurs places. J'en avais marre de ce charabia à
la Tunisienne. J'offre ma nationalité à quiconque la voudra.
"- Je fumerais bien clope moi ! Je ne
veux pas de ça. Je préfère de loin un concert de poumons... Lève toi vieux
grincheux. Tu n'appartiens pas à leur monde".
C'est là que je l'ai aperçu...
Cette chose, cette créature, ce
petit bout du Paradis terrestre, cette vision du bonheur que j'appellerais
Aphrodite. Elle marchait entre eux d'un pas sur.
Détrompez vous, elle était à part.. Elle ne
portais pas de robes mais un pantalon marron avec une petite chemise blanche et
une cravate . Elle ne portait pas de talons mais un converse usé. Elle ne
portait pas de pochette à la main mais un plateau rempli d'amuse-gueules.
Oui aujourd'hui j'ai vu la plus
femme du monde et non elle n'était pas mannequin mais serveuse à une fête
pourrie dans une salle pourrie. Du haut de ses 1m65, elle marchait et marchait
encore et encore mais mon monde s'est arrêté. La terre a cessé de tourner et
Aphrodite n'arrêtait pas de marcher. Comme si elle se dirigeait vers moi. Un
petit pas pour elle, un grand pas pour mon cœur.
"-Approche que je te vois. Dieu, faites
qu'elle me parle"
Son petit corps de jeune homme,
ses petites fesses en forme de fraise, sa silhouette parfaite où presque s'approchent.
Aphrodite avait des pistolets dans les prunelles. Elle avait un regard qui tue.
Je veux l'aimer plus que je ne le fais déjà !
Zeus m'a envoyé un éclair avec Cupidon. Ca ne
pourra jamais être une flèche tout ca puisque j'ai eu un coup de foudre pour
elle. Je dois lui parler. J'ai perdu 26 ans de ma vie a ne pas la connaître. Je
n'en perdrais pas davantage.
" - S'il vous plaît...
"
"- Oui monsieur? Vous désirez?"
Elle a le plus beau sourire du
monde. Il est reposant.
"- Je pourrais ... "
Cette histoire s'arrête ici.
C'était mon histoire. À vous de voir d'un autre œil le charme et la beauté.
Appelez moi l'éternel insatisfait, le playboy le Drama King ... Vous ne me
comprendrez pas. Je vous offrirez bien les yeux pour voir à travers mon esprit.
Entre temps. Lisez. Savourez. Mais surtout partagez.
Ca ne vous tuera pas mais vous
offrirais bien un sourire à une serveuse quelque part dans le monde.
Mais
n'oubliez pas de ne pas toucher à la mienne.
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