mercredi 12 octobre 2016

Ce qu'on est vraiment

Pardonne-moi mon Dieu puisque j’ai failli à mon devoir d’Homme. J’ai fait ce que vous m’avez demandé de ne pas faire. Je n’ai pas pu de ne pas baisser les bras. Tout était trop pour à la fin et j’ai fini par succomber au charme de ma tristesse au point de me perdre dans mon délire d’Homme naît pour changer le monde.

J’ai longtemps cru que je suis un homme fort, que les hommes qui ont su faire de ce monde un enfer n’auraient pas un brin de courage pour me faire et ben Dieu, je me suis trompé. Il s’est avéré que je suis le genre de personnes qui trébuche avec un plateau plein de verres. Je suis cet homme qui se brule les lèvres en tirant sur sa cigarette. Je suis cet homme qui n’arrive pas à demander pardon mais qui fait en sorte de faire savoir au monde entier qu’il est dans l’erreur. Je suis de ses hommes qui ont remué ciel, mer et terre pour l’amour mais qui finiront seuls dans leurs petites maisons au fin fond d’une forêt parce qu’ils étaient accusés de non sociabilité.

Dieu, je me sens comme cette pièce du Domino qui fait tomber une ligne complète de pions. J’ai été libre d’être le plus glorieux mais j’ai choisi d’être le plus lâche quand j’ai baissé les bras. J’ai failli à mon devoir d’Homme, je ne suis pas fait pour cette vie et je ne mérites pas d’être dans l’au-delà à partager votre table, votre vin et vos femmes.
De toute façon Dieu, moi, je ne veux ni des femmes, ni du vin ni même votre table. Moi, Dieu, je n’ai pas peur de vous, de la mort et de l’enfer. Moi j’ai peur de ne pas vivre correctement ma vie. Et pourtant, je me sens comme un calvaire que mes amis transportent avec eux partout où ils vont.  Oui, je trébuche, je tombe, j’ai de la morve dans le nez. Je les embarrasse et maintenant je ne peux plus compter sur eux parce qu’ils sont partis.

Vous savez ce qui me tue, Dieu ? C’est que personne n’a pris la peine de voir en moi ce que je valais vraiment On n’a jamais parié sur moi je suppose et pourtant, Dieu, j’en valais vraiment la peine. Je me nourrissais de ma haine pour m’ouvrir les veines et sortir ma peine au grand regard du monde. Oui, Dieu, Je ne fais jamais ce qu’il faut même si je sais que ça pourrait produire plus de bien que de mal. Je ne les en veux pas, je n’ai jamais su dire non même quand ça me fait mal. Je n’ai jamais gagné.

Et pourtant Dieu, j’ai toujours pensé dans l’obscurité à reprendre la main sur ma défaite. Je voulais gagner parce que je savais que j’étais patient et que j’ai toujours su encaisser. Je vous promets, Dieu, j’ai défoncé les portes du destin. Et j’ai remis mes compteurs à zéro. Cette fois, je voulais jouer avec mes propres règles. J’en ai marre d’être moi-même. Féroce, fort et compréhensif, Dieu, j’en avais marre de mes démons, de mon passé, de mes maux qui se rythmaient à mes mots.

J’ai toujours été un lion, Dieu. Vous-même vous le savez. Je n’ai jamais compté sur personne. Il n’y a qu’en moi et toi que j’ai cru. Je sais que vous me direz que je pisse encore sous la douche et que c’est un peu juvénile mais Dieu, j’ai toujours espéré pisser droit comme un Homme.  

Dieu, la faucheuse m’a donné un rencart ce soir. Je compte la zapper. Je n’ai pas de temps pour elle. Je me plais bien dans ma solitude et je n’ai nullement besoin de sa présence. Moi je m’intéresse pas à la mort. La faucheuse ne me fait plus bander. Je voudrais pourtant trainer un soir dans les quartiers de riches un soir, je croiserais peut-être la vie. Je pourrais peut-être la séduire et si elle ne veut pas, je la regarderais dans les yeux et peut-être je la violerais.


« Le son d’un balle retentit. Il est allé chez ceux qui ont quitté très tôt. Lui cet homme, ce demi-dieu. A qui il parlait ? Personne ne le sait. Mais ce fut les dernières paroles d’un condamné de la vie à une morte certaine ». 

mercredi 20 juillet 2016

Fragment de ma mémoire


"Pardonnez-moi mon pere parce que j'ai commis un peché. J'ai aimé une personne plus que je ne vous ai aimé. Et comme dans chaque religion Dieu nous oblige a noys poser des questions. Alors que elle ! Et bien elle m'a obligé de changer de religion"

« Que dis-tu mon fils ? Dieu est grand. Il te pardonnera tout ce que tu as fait. Tu dois juste le faire à coeur découvert et accueille ta rédemption à bras ouverts. Parle moi mon fils. Dis moi ce qui te fais souffrir. »

« Mon père, c'est elle mon péché capital. Mon chemin de perdition et ma foi défaite. Je suis faible mon peur. Et j'ai fait couler toutes les larmes de mon corps, des larmes à l'eau de roses pour écrire les lignes que mon public lira. Vous savez mon père ? Je me suis perdu dans ses folies. Je ne retrouve plus mon chemin de la lumière ébouissante qui transpersera mon cage thoracique telle une flèche des perses contre Leonidas. J'aimais tellement sa petite démarche. Je ne sais même pas pourquoi. Je pense que c'était moi au féminin cette femme. Et je la voyais compléter mon côté macho et homme de caverne. Putain mon père, comment elle était forte cette jeune fille. Pardonnez-moi mon père. Je n'ai pas voulu vous manquer de respect et surtout pas dans la maison de Dieu. Mais je ne peux m'en empêcher. Elle m'a appris à n'aimer qu'elle, ne voir qu'elle et ne croire qu'en elle ».

« Mon fils, le diable te joue de mauvais tours. N'oublie pas mon fils, que les femmes sont le diable. Que quand elle se lève le matin, il sourit en étant sur que plusieurs vont péchés. Ils iront droit en enfer ceux qui ont pris des femmes pour des dieux. ».

« Mais mon père, c'est une déesse. Je vous le promets. Regardez là, elle est sublime, avec sa petite taille et ses 5O kg elle ne fait que rendre son absence encore plus lourde. Mais Tu sais ce que j'aimais entendre de sa voix ? ''Tout ce qui doit t'importer c'est d'être vu par mes yeux''. Le pire dans tout ca, c'est que ça me rendait heureux. J'étais malheureux à l'idée d'être heureux. Parce que je savais que les maux de son départ prendrais formes en mes mots. Je me déteste mon père. Je ne dois pas vivre. À maintes reprises, j'ai essayé de changer de fusil d'épaule. À maintes reprises, elle m'a obligé à cacher mes armes au lieu de la remplacer. Même dieu, n'arrivait plus à prendre forme dans mes pensées à force de trop cogiter. Dieu m'écoute mon père ? Vous pensez qu'il me pardonnerait mes péchés ? Je ne l'ai pas fait exprès, je vous le promets. Cette fille je l'aimais et dans ses yeux je me retrouvé, de sa force je me suis aiguisé et de son départ j'ai pleuré. ».

« Mon fils, c'est le diable. Elle se déguise pour être à l'hauteur de ton amour. Elle se déguise e aiguise sa lame pour transpercer ton petit coeur tendre aussi transparent que l'eau d'une rivière oubliée de la race humaine. Mais Dieu est là pour toi mon fils. Certes, il nous oublie, il nous fait mal, mais lui mon fils il nous aime. Dieu t'aime mon fils. »

«Vous voulez me faire croire que les meurtres, les viols et la haine sont issus du diable? Et ben figurez-vous que je ne crois pas au diable. Je suis le seul fautif et dans ma lassitude j'ai oublié ma pleinitude spirituel. Pardonnez-Moi mon père parce que j'ai péché. J'ai aimé une personne plus que je n'ai aimé Dieu. Et comme dans toutes les religions, Dieu est injuste ».

« Vous auriez tort de ne pas croire au diable mon fils. Parce que lui, il croit en toi. Je crois en toi mon fils ».

« Je ne comprends plus mon père. Mon père ? Répondez-moi. C'est quoi cette voix. Mon père j'ai froid. »

Une petite voix sortie de nul part.

« L'univers à été crée pour être vu par mes yeux petit. Ne l'oublie jamais. Même Dieu ne pourra te protéger de moi. »

samedi 16 juillet 2016

Me, My self And I


Regarde les hommes tombés. Regarde leurs corps éparpillés sur la terre rouge du sang qu'ils ont fait couler. La vie est ainsi. On est naît pour mourir. La seule différence entre moi et toi, c'est que j'ai choisi comment mourir. L'arme à la main, je ferais couler le sang jusqu'à remplir les poches du monde d'argent qui achetera mes armes. Je m'en fous de ce que tu peux penser de moi à présent. Regarde encore les corps que j'ai fait tombés, les âmes que j'ai collecté, et réflechis bien avant de sortir quoi que ce soit de tes lèvres qui puent le mensonges. Fais bien attention à tes mots, si jamais ils m'offrent des maux, ils pourraient être les derniers que tu pronnonceras.

Tu as peur ? Je te comprends. Moi aussi j'étais ce qu'on appelle moilleux, pleurnichard des fois, mais émotif la plus part du temps. Et puis un jour, j'ai eu mal et ma haine a nourrit ma vengeance contre la race humaine. Je déteste les humains. J'aimerais tant les tuer tous et vivre seul sur terre. Je sais que je n'irais pas au Paradis, alors je crée mon paradis terrestre. J'ai commencé comme toute personne ayant cru que l'Homme peut sauver l'Homme de l'Homme. Mais j'ai compris à la fin que pour la survie de la race humaine, tout humain doit mourir. Tu te pose surement la question si je les tues tous, qu'en deviendra-t-il de moi ? Je me donnerais la mort. Regarde cette balle, je la garde spécialement pour moi. Je vais me l'enfoncer dans le coeur avec mon beretta. Je ne vais surement pas me rater. Pourquoi je ne me la tire pas dans la tête ? Parce que je suis une idée et une idée ne meurt jamais. Je préfère tuer mes sentiments que ma connaissance en matière de l'Homme.

Tu te demande comment je suis arrivé là ? Moi qui, à un moment, avais un sourire sur les lèvres ? Moi qui a su tenir la main des gens pour les aider à trouver leurs chemins ? Moi qui a tellement regarder le ciel que j'aurais pu le ramener dans mon lit de force avec mon regard revolver ? Je pense que moi j'ai trop de vécu pour accepter cette soumission aux gens Lamda qui passent dans nos vies. Moi je crie tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Moi, cette calamité divine, je sais me taire quand il s'agissait de parler. Je savais penser quand il s'agisait de parler, moi, moi, moi … Mon égocentrisme me tue là. Ne me parle pas de ma vie, tu ne connais rien de ce que je ressens. De ce que j'ai ressenti oui peut-être vu que c'est toi qui a crée de moi ce que je suis maintenant. La faucheuse, le collecteur des âmes, moi, ce fléau qui est plus dévastateur que Katrina. Je m'aime quand je me vois dans un mirroir, je me sens comme le Tsunami, à un moment que la première vague est partie, on ne que se méfier de la deuxième.

Je sais ce que tu vas me dire. Je ne dis je t'aime que quand j'ai de l'alcool dans le sang. Oui je confirme. Et pourtant je n'aimais pas dévoiler mes sentiments. Tu te demande aussi pourquoi ? Parce que la première fois que ma main a touché une arme, j'ai voulu rire. J'ai vu le psychopathe en moi. Le bipolaire narcissique en moi a retrouvé son esprit quand mon coeur de glace a enfin fondue pour ce beau flingue qui a fait de moi un Oussama Ben Laden. Je pense que je comprends maintenant pourquoi tu me vois de cet œil. L'amour nous adoucit ou nous tue. Et moi l'amour que je portais pour eux a fait de moi un mort qui tire sur tout ce que j'envie. Et moi je les envie les humains pour des parents en vie. Je ne sais plus dans quel état d'âme je suis maintenant mais tu ressens la pointe de mon beretta sur ton cou ? Ne t'inquiète pas je te laisse prier ton dieu. Je ne suis pas connard, je veux que tu te rapproche de lui pendant tes derniers moments. Je sais ce que c'est que de vouloir une rédemption à la dernière minute. Moi j'ai vu Dieu dans mes balles, et j'ai bu le sang du Christ dans une bouteille de vin. Alors pries pour nous deux. Je donne cette opportunité à chaque personne que je tue. Tu m'excuseras mais ce monde ne peut pas nous contenir nous deux. Alors meurs Et si jamais tu pars au Paradis, dis moi ce que tu penseras de l'enfer.

« Ceci est mon histoire. Je suis un psychopathe».

mercredi 1 juin 2016

Un éternel recommencement

Je savais que tu ne reviendrais pas. On était d’accord pour se quitter, mais en y pensant, Tu étais plus d’accord que moi. Je tenais à t’écrire ces quelques lignes pour te cracher ma haine. Alors prends cette chaise, finis ta clope, bois ton verre, et jouis de mon départ.

Quand on s’est connu pour la première fois, tu étais si bien, si belle, si magnifique, je n’ai jamais pu voir l’envers du décor et les dessous de la table. Tu étais une personne avec laquelle on savoure même une étincelle d’espoir. Je me rappelle encore de tes belles boucles que j’ai haies à un moment. Je me rappelle aussi de … Non non non ! Ou suis-je là ? Je me surprends à te reparler toi qui m’a fait connaitre ce que c’était une absence.

Viens, que je te vomisse ma colère. Rapproche-toi ! Ou non reste où tu es. Je n’ai pas envie de sentir ton odeur. Et puis au pire, si tu t’approches j’aurais envie de te tenir et de sentir ton corps contre le mien. Non reste où tu es ! Ne me regarde pas. Regarde à travers moi. Où mieux encore, regardes toi ! Du haut de tes talons, tu ne vois plus mes talents. Je déteste ce qu’on appelle « sensation » aujourd’hui. Elle est un symbole de trahison, de déception et de solitude à la fin du chemin. Mais tu sais ce que j’aime dans ton départ ? Je ne le sais pas non plus sincèrement. Mais j’aime le fait que c’est toi qui a choisi de le faire.

Tu sais ?

"Je n'arrive plus à t'aimer autant. Tu me casse les couilles et je ne supporte plus ta tendresse qui me rend visite tel un tour dans un cimetière ... Froide et espacée dans le temps".

Je me rappelle encore de ton premier baiser quand on a fait l'amour en se regardant dans le miroir de l'ascenseur. Les mains n'arrivaient pas à tenir le poids des corps qui tombaient fortement amoureux.
La complicité des âmes paraissait être l'utopie d'un avenir meilleur. Tu m'as toujours dit que demain est un autre jour encore plus beau encore plus parfait ! Moi je ne voulais pas d'un avenir meilleur à vrai dire ! tu ne t'es peut-être jamais posée la question !

Je ne voulais rien moi quand j'y repense ! je voulais juste te voir sourire, qui était déjà grande chose à mes yeux. Je me rappelle encore de tes caresses toi qui n'aimait pas me tenir devant les gens. Je me rappelle de ton sourire qui était déformé mais qui était un rayon de soleil de mes jours les plus sombres.  Je me rappelle encore de nos marches et de ta coupe de cheveux qui me faisaient rêver.
C'est glacial aujourd'hui en été ! tu n'es pas là et tu ne me tiens pas la main. Tu ne veux pas la tenir ma main encore une fois même en sachant que je pourrais partir un jour !

Verse des larmes de sang parce que je ne reviendrais plus cette fois ! J'ai choisi d'être heureux.  Je porterais chaque soir mon verre à ton absence. Je serais heureux mais extrêmement triste. Je m'habituerais à ton absence mais pas à l'absence de ton amour

On finit par s'habituer à l'amour .. Allant d'un baiser à la baise. Partant de la caresse aux mains qui s'entremêlent. Arrivant de l'orgasme à la simulation. Je préfère partir encore maintenant que je fantasme sur l'odeur que tu laisses quand tes mains effleurent mon nez. Je préfère me dire innocent en amour qu'être une conquête, une expérience.

Un jour, on se reverra .. Un jour on se reverra et je te dirais que je suis heureux ! que j'ai refait ma vie comme il se doit ! que je n'ai pas eu peur de mourir mais de ne pas vivre correctement ma vie ! mais dans tout ça tu me regarderas dans les yeux et tu me diras silencieusement : "Il n'y a que dans ton mensonge que tu seras heureux jeune homme. Tu as raison à la fin après tout la vérité n'est pas toute belle quand elle est nue".


Tu auras surement raison. Mais moi, je ne guéris pas, je m’habitue et je change à chaque fois. Sauf que là, Valkyrie, toi … Guériras-tu de mon absence ? 

mardi 31 mai 2016

Fragment de mémoire

Tu as déjà entendu parlé de cet homme qui a déchiré les profondeurs de l’enfer rien que pour les beaux yeux d’un amour qui n’était jamais sien ? Cet homme qui a combattu ses démons pour sortir l’ange en lui pour adoucir les démons qui avaient soudoyés une défunte ? Viens, je vais te parler de lui. Il n’a pas écrit quelque chose qui méritait d’être lu mais il a fait des choses qui méritaient une plume ardente pour les raconter. Viens, je te parle de « L’homme qui est mort pour faire n’être l’humain en lui ».

L’histoire commence en été. Et comme l’été était chaud par le soleil, notre héro était chaud par son amour, dans son corps, dans son cœur et dans ses tripes. Durant des années, il n’a pas eu de « femme de sa vie ». Il n’a eu que des « femmes de sa nuit ». Il n’arrêtait pas de raconter à tout le monde ses prouesses sexuelles. Il aimait bien se vanter devant ses amis en buvant sa bière chaude et en criant sur tous les toits qu’il l’a fait crier du long de sa longue bite. C’était un homme qui n’avait ni âme ni principe. Pour lui l’amour se résumait à la senteur de la semence qu’il éjaculait après sa partie de jambes en l’air. Et putain, ces parties-là ; il en était vraiment fier. Je me rappelle encore de ses yeux à chaque fois qu’il en parlait. Il avait des airs de Rocco, hautain et quant à son sourire ? Il me rappelait Al Pacino dans le film « l’associé du diable ». Mais tout cela cachait quelque chose que personne n’a pu décernée. Une faiblesse peut-être, une colère aussi, mais ce dont j’étais sûr c’est que les apparences sont trompeuses et ce qu’il faisait n’était pas lui.

Comme tout homme n’ayant pour but que d’être con, il finit par tomber amoureux. Et depuis ce jour, monsieur « cœur de pierre » est tombé pour une jeune demoiselle. Il est tombé de haut, lui qui avait le vertige n’a pas eu peur de laisser de côté son parachute pour sauter dans le gouffre de l’amour qui l’a englouti. « Être amoureux, c’est avoir des ailes. Je n’ai pas besoin de parachute. Bien que je redoute ce qui se passe mais comme le dit Vince, l’important n’est pas la chute mais l’atterrissage ».  Comme il le dit à maintes reprises. « Tomber est une action qui se produit dans les cieux. Et lui c’est une personne qui a le vertige ».

Cette fille. Aller quand même, vous devez bien vous douter que la femme viendra pour la suite non ? Donc, on disait. Cette fille est à ce qu’il la voyait la réincarnation d’une saloperie divine. C’était sa juste valeur. Son vrai surnom. La brise d’une matinée ensoleillée, en buvant un bon café et fumant le plus gros des joints, une petite photo passait par son esprit. La plage, c’est ça qui l’attirait en premier. Mais pour une plage, la photo était un peu trop belle. Et c’est là qu’il a remarqué une fleur. Nue, telle une statue de moyenne corpulence, à elle seule, cette jeune petite maigre personne avait tirée de lui toute concentration. Et il perdait son sens de l’orientation. Son cœur battait fort, ses mains tremblaient, son esprit se perdait.

Non, je plaisante, il n’y avait rien de spécial dans la photo. Il n’était pas un homme à filles et surtout un garçon à femmes. Elle était, d’après lui, une fille qui pouvait tenir une conversation et que les brises du vent ne feraient qu’embellir le visage qui porte en lui, les expériences du monde. Il suppose qu’elle a des copains, des coups de cœur et des peurs. Elle a surement aussi pleuré, plusieurs fois, une fille comme elle, ou devrais-je dire une femme comme elle a dû traverser les plus chauds des déserts pour un lendemain meilleur.


Aller, j’ai la flemme de continuer. Je m’arrête là. J’ai le reste dans ma tête et ça n’en vaut pas la peine de le partager. C’est mon texte. C’est mon histoire j’en fais ce que je veux et pour une fois, il n’y aura personne pour censurer. 

samedi 21 mai 2016

Espoir

Rappelle-moi ton nom déjà ? Excuses-moi, mon alcoolémie dépasse de loin la normale. Ah non c’est bon, je me rappelle. Tu es celle que j’ai autre fois idolâtrer non ? Celle à qui j’ai offert la prunelle de mes yeux non ? Celle à qui j’ai promis amour, fidélité et respect ?
Tu veux bien quitter mon champ de vision s’il te plaît ? Je n’ai pas le temps de me casser le cul à te dire à quel point je deviens une personne triste qui n’a pas la force de partager sa souffrance parce que son esprit se noie dans son verre d’alcool.

Tu oses me demander pourquoi ? Tu pourrais bien sur me demander d’arrêter là non ? ça serait la cerise sur le gâteau. Pourquoi ? Viens je t’explique…
Tu ne sais pas à quel point je t'aime tu ne le sauras jamais ! Tu sais pas ce que c'est que d'avoir une odeur imprégnée en toi de laquelle tu ne peux pas te libérer. Tu ne le sauras jamais c'est quoi se mettre à genoux pour proposer comme dans un temps où les hommes accordaient de la place à l'amour. Tu veux d'une génération qui se voit sur Skype, qui s'aime par Facebook et d'une descendance qui se termine au fond d'une corbeille a mouchoirs remplie de sperme. Tu ne veux pas d'un enfant qui aura le charme de l'antiquité et de l'amour dans ses veines. Tu veux encore souffrir et pleurer pour des broutilles de sentiments. Tu ne comprendras jamais à quel point pour quelqu'un tu étais le soleil. Le monde n'est pas noir ou blanc, le monde est métis. Mais ça aussi, tu ne comprendras jamais princesse

Non tais-toi ! Ne me parle pas ! Laisse-moi continuer, j’ai encore de la colère à te cracher en plein visage.
Viens, assieds-toi et laisse-moi t’expliquer quelque chose. Je ne te disais pas des je t'aime. Je les gardais ses sentiments pour moi. Je me retenais pour ne pas te montrer ce que ressentait parce que tu aurais su que je suis en train de tomber. Tomber voulait dire hauteur. Et toi amour, tu n'aimais les hauteurs, Tu avais le vertige.
Pars maintenant, je n’ai plus de femme. Ce soir, je fais l’amour à ma feuille. Et que l’avenir peut me sucer … C’est trop osé ? Non je ne parle pas de ma bite. Je parle de mon troisième doigt !
Ce soir, ma rue m’aime. Elle ne m’embrasse pas. Je ne connaitrais pas le gout de ses lèvres car elle me donne de son cul. Mais c’est elle qui m’appelle mon chéri ce soir. Je suis fou, mais ce soir je ne te calcule pas. Maintenant, je suis sans repères, mais qu’est-ce que c’est bon que de se voir libre d’avoir des sentiments.
Aimer c’est sentir et sentir c’est pour les faibles. Ce soir, je suis faible. Mais ce soir je suis une renaissance. La renaissance d’un phénix de ces cendres et devine qui m’a brulé ? je te laisse deviner.
Bois ton verre, ça te fera du bien et puis quitte cette table. Le monde nous a défait. On était d’accord pour se quitter mais au fond, tu étais plus d’accord que moi sur notre rupture.


Je ne parle pas de femmes dans ce texte. Je parle de l’espoir d’un monde meilleur. 

mercredi 18 mai 2016

Saloperie Divine

J’ai soif, je n’arrive plus à bien parler. Je sens que ma gorge est déchirée entre cris de douleurs et peur d’un lendemain moche. J’ai soif, je ne sais pas pourquoi. Pourtant, mon verre est à mes côtés et je le bois mais rien ne change. J’ai soif et je n’arrive plus à voir. Mes yeux me piquent. « Attends Attends, je pense que je comprends. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Et aujourd’hui le monde ne tient plus qu’à une gorgée de trop qui me poussera dans l’au-delà. »

Je me présente, je suis un homme qui a perdu la plus belle des perles qu’il a sauvagement conquis de sa plume, de ses bonnes manières, de ses propos adéquats au fur et à mesure du temps. Oui, j’étais con. Je l’admets. Pas devant le monde non, ça serait un peu trop facile. Je me regarde dans le miroir et je me dis « Connard, tu viens de te faire mal sans le savoir ». Je ne sais pas quoi me dire ni quoi penser de moi. J’étais con, un gros con. Mais je faisais mon grand, mon bricoleur-penseur-créateur-innovateur, mais qu’est-ce que j’ai gagné à la fin ? La mort de ce que j’appelle dans ma vie « espoir ».
Elle me retenait du haut du 20éme étage, elle me ramenait de chez les morts, elle me faisait manger de la pomme d’Eden, elle marchait avec moi dans mon chemin de la perdition mais surtout elle me montrait que « que même à l’infinitif « aimer » resterait à jamais un verbe déjà conjugué à l’imparfait »
Alors dis-moi Connard, qu’as-tu gagné de ton travail, de ton projet, de ta vie ? Rien. Tu as perdu ce qui était la clé de la réussite. Tu as perdu ton espoir, ton inspiration, tes pensées et ton regard – qui autre temps – rayonnait de bonheur. Alors trinquons, à toi le connard qui ne sait pas agir ni réagir. Au monde qui vous a séparé. Au temps qui vous a défait. A moi ! Personnage con qui ne sait pas voir ce qu’il lui importait d’être avec un ange à un moment.
Je me tiens devant toi, nu comme au jour où on a fait l’amour pour la première fois. Avec mon cœur qui bat à 200 à l’heure, mes bras qui tremblent et ma voix qui est perdue entre mots tendres pas sortis et des cris de peur qui ne sont pas dits. Je me tiens devant toi en tenant à nous et en croyant à tout ce qui nous a rendu fous.
Nous, ce mot qui n’aura de sens que pour nous ne pourra plus être vu dans nos vies. Et puis au pire ? Un autre dira nous à ma place, un autre prendre ta main à ma place mais au fond tu sauras que Nous sera toujours Nous et que Nous n’aura de sens qu’à travers nos mots, nos peurs, nos crises et nos « tout ».

Mon Tout, je t’offrirais tout. Malheureusement il n’y a plus de nous.

Permettez-moi de me présenter. Je suis l’homme qui a jeté la clé de son paradis par la fenêtre au fond de l’océan qui était rempli de requins. Oui je suis ce vieux bon con et fidèle à ma connerie, je me jetterais à poils dans cet océan rien pour redonner un sourire à un visage –qui autre fois- était la lanterne de ma sombre vie.