dimanche 31 mai 2015

Difficile de se juger en regardant un miroir 


-" Comment tu veux régner parmi les abeilles alors que tu n'es qu'une petite fourmi?" C'est comme ça que tout a commencé!
Je me rappelle encore de son regard ! Lui, qui avait des flingues dans les prunelles des yeux, avait le regard qui tue, le regard revolver comme j'aimais le décrire. Bien que je n'avais pas l'étoffe d'un guerrier, je ressentais le volcan en moi qui voulait surgir pour détruire tout sur son passage! Pour mettre les gens dans leurs angoisses les plus profondes ! Pour créer l'anarchie absolue ! Pour détruire et mieux reconstruire ! Mais surtout le tuer lui qui avait su me mettre à genoux, moi le gentil jeune homme prêt à répondre à ses moindre caprices. A me faire tendre la main, moi qui avait tatoué des étoiles sur mes doigts.


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Tu sais? J'ai appris de toi pauvre con ! J'ai appris de toi à ne plus compter que sur moi ! j'ai appris que les amis étaient aussi rares qu'une prostitué vierge. J'ai compris que la terre est ronde et pourtant ça ne tourne pas rond dans ma tête !
J'ai appris qu'à force de vivre dans un immeuble miteux, on devenait des calamités ! Qu'on risque de d'exploser. J'ai appris à boire seul mon café en dessinant ton visage dans la fumée qui accompagnait ma solitude.
Tu avais bien raison de me lâcher pendant ce temps. On m'a toujours prévenu que mon ombre même me quitterait quand il fera noir ! Et pourtant malgré tout ça tu étais mon rayon de soleil. Ton sourire était mon refuge. Tes pensées mon combats. Tes rêves mon Valhala ! Tu ne l'avais pas compris je suppose ! J'en valais pas la peine pendant ce temps. Moi le maigre mécréant qui se cachait derrière sa soumission à dieu. Moi l'alcoolique qui me noyais dans mon verre de Whisky sec. Tu me disais qu'aucun maître nageur ne pourra me sauver de ma noyade.


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Maintenant tu me vois du haut de mes 2 mètres?  
Oui maintenant tu me vois ! Vu qu'avant j'ai levé mon pousse pour prendre la parole, tu m'as ignoré alors mon majeur c'est levé ... Et tu savais que cette fois ci cette pour t'enculer pas pour demander la parole. J'étais jeune monsieur mais j'étais prometteur !
Je ne voulais pas que tu m'apprenne à vivre mais plutôt m'apprendre à mourir ! J'ai commis des erreurs mais j'ai appris à me racheter .. Tu ne le voyais pas ça !
Je t'aimais au point de te haïr ! Et j'ai compris que seule la ficelle d'un string séparait l'amour de la haine ! Ce qui me tue le plus c'est ton absence. Je ne sais pas pourquoi je te le dis mais tu as changé mon monde à ta manière. En me repoussant tu m'as appris à tenir bon, En me négligeant tu m'as appris à prendre soin de tous les petits détails, en m'insultant tu m'as appris à respecter les autres mais je te tire mon chapeau pour la dernière de tes leçons : Tu m'as appris à renaître de chez les morts quand tu m'as sauvagement tué.
Je me rappelle encore de ta première parole : Petit, Je suis froid à l'intérieur. Soulèves tes pupilles de tes paupières, le corps que tu vois là n'est que la partie visible de l'Iceberg qui a fait coulé le Titanic.
C'était tes belles paroles? C'est tout ce que tu avais à me dire quand j'avais envie de me voir dans tes mots? C'est tout ce que tu peux offrir toi l'image d'un enfant qui se perdait dans ses caprices.
Tiens prends une chaise. Repose toi. Bois ton verre et  Apprécie les miennes alors maintenant ! Ma plume se dandine pour toi ! à cause de toi ! grâce à toi !


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Tu te vois dans mes mots? Je ne suis pas le petit garçon que tu as laissé les larmes aux yeux. Le petit enfant en moi est mort je suis naît ! Je suis naît dans un champs de bataille qui était la mienne ! On m'a appelé Baleya. Tu sais Baleya le fils du démon? Il te dit rien?
Je sème la mort maintenant et je récolte les larmes ! Je me noie plus dans mon verre d'alcool mais dans la souffrance des autres. Je me venge à présent ! La faucheuse viendra te rendre visite, parce que mes mots transpercent ton cœur ! à croire qu'ils te sodomisent.
Régale toi ! Je ne verse plus une goutte d'encre pour toi mon petit Diamant. Je suis heureux de m'être tuer moi même pour revivre de mes blessures. Je suis heureux de ce que je vis. Cette personne c'est moi et la bataille ne finit jamais parce que je ne finirais jamais de changer et de me découvrir.
 LA LUTTE CONTINUE.
Illustration de Fatma Ben Hmad (Orange.M)