Tu as déjà entendu parlé de cet homme qui a déchiré les
profondeurs de l’enfer rien que pour les beaux yeux d’un amour qui n’était
jamais sien ? Cet homme qui a combattu ses démons pour sortir l’ange en
lui pour adoucir les démons qui avaient soudoyés une défunte ? Viens, je
vais te parler de lui. Il n’a pas écrit quelque chose qui méritait d’être lu
mais il a fait des choses qui méritaient une plume ardente pour les raconter.
Viens, je te parle de « L’homme qui est mort pour faire n’être l’humain en
lui ».
L’histoire commence en été.
Et comme l’été était chaud par le soleil, notre héro était chaud par son amour,
dans son corps, dans son cœur et dans ses tripes. Durant des années, il n’a pas
eu de « femme de sa vie ». Il n’a eu que des « femmes de sa
nuit ». Il n’arrêtait pas de raconter à tout le monde ses prouesses
sexuelles. Il aimait bien se vanter devant ses amis en buvant sa bière chaude
et en criant sur tous les toits qu’il l’a fait crier du long de sa longue bite.
C’était un homme qui n’avait ni âme ni principe. Pour lui l’amour se résumait à
la senteur de la semence qu’il éjaculait après sa partie de jambes en l’air. Et
putain, ces parties-là ; il en était vraiment fier. Je me rappelle encore
de ses yeux à chaque fois qu’il en parlait. Il avait des airs de Rocco, hautain
et quant à son sourire ? Il me rappelait Al Pacino dans le film
« l’associé du diable ». Mais tout cela cachait quelque chose que
personne n’a pu décernée. Une faiblesse peut-être, une colère aussi, mais ce
dont j’étais sûr c’est que les apparences sont trompeuses et ce qu’il faisait
n’était pas lui.
Comme tout homme n’ayant
pour but que d’être con, il finit par tomber amoureux. Et depuis ce jour,
monsieur « cœur de pierre » est tombé pour une jeune demoiselle. Il
est tombé de haut, lui qui avait le vertige n’a pas eu peur de laisser de côté
son parachute pour sauter dans le gouffre de l’amour qui l’a englouti.
« Être amoureux, c’est avoir des ailes. Je n’ai pas besoin de parachute.
Bien que je redoute ce qui se passe mais comme le dit Vince, l’important n’est
pas la chute mais l’atterrissage ».
Comme il le dit à maintes reprises. « Tomber est une action qui se
produit dans les cieux. Et lui c’est une personne qui a le vertige ».
Cette fille. Aller quand
même, vous devez bien vous douter que la femme viendra pour la suite non ?
Donc, on disait. Cette fille est à ce qu’il la voyait la réincarnation d’une
saloperie divine. C’était sa juste valeur. Son vrai surnom. La brise d’une
matinée ensoleillée, en buvant un bon café et fumant le plus gros des joints,
une petite photo passait par son esprit. La plage, c’est ça qui l’attirait en
premier. Mais pour une plage, la photo était un peu trop belle. Et c’est là qu’il
a remarqué une fleur. Nue, telle une statue de moyenne corpulence, à elle
seule, cette jeune petite maigre personne avait tirée de lui toute
concentration. Et il perdait son sens de l’orientation. Son cœur battait fort,
ses mains tremblaient, son esprit se perdait.
Non, je plaisante, il n’y
avait rien de spécial dans la photo. Il n’était pas un homme à filles et
surtout un garçon à femmes. Elle était, d’après lui, une fille qui pouvait
tenir une conversation et que les brises du vent ne feraient qu’embellir le
visage qui porte en lui, les expériences du monde. Il suppose qu’elle a des
copains, des coups de cœur et des peurs. Elle a surement aussi pleuré,
plusieurs fois, une fille comme elle, ou devrais-je dire une femme comme elle a
dû traverser les plus chauds des déserts pour un lendemain meilleur.
Aller, j’ai la flemme de
continuer. Je m’arrête là. J’ai le reste dans ma tête et ça n’en vaut pas la
peine de le partager. C’est mon texte. C’est mon histoire j’en fais ce que je
veux et pour une fois, il n’y aura personne pour censurer.