samedi 4 avril 2015

Communiste c'est bien. Révolutionnaire c'est mieux.

Un révolutionnaire ne meurt jamais. On lui a toujours dit de ne pas aimer un communiste parce qu'il lui parlerait de révolution, de famine et d'opprimés mais que surtout dans son lit, il oubliera qu'elle sera présente.

Ils ont oublié à la fin que s'il lui parlait de tout ça c'est parce que c'était elle qui l'inspirait. Elle qui était la flamme qui brûlait son indifférence. Elle qui était une eau bénite ou plus encore; Elle était sa révolution. Celle pour qui il change et pour qui il voudra changer le monde. Le mettre en cendre.
Le révolutionnaire n'avait pas peur de mourir. Il avait peur de ne pas vivre correctement sa révolution assaisonnée avec de l'amour et un brin d'humanité. Il avait fait de son bonheur son combat, de son sourire son inspiration et de son corps un refuge. Elle n'avait pas à parler, il la comprenait. Il n'avait pas besoin de se taire, elle aimait l'écouter.

Elle n'avait pas peur de la révolution. Elle n'avait pas peur de mourir. Elle n'avait peur que de la nuit et du froid. Qu'il ne soit pas la pour la serrer le soir quand la pluie tombera du ciel rouge ayant comme couleur le sang qui coule chaque soir dans les batailles les plus fortes. Elle se rappelait toujours de Bob Marley en regardant la pluie tomber. "Tu dis que tu aime la pluie mais quand elle tombe tu te cache sous ton parapluie. Alors excuse moi d'avoir peur quand tu me dis que tu m'aime".
Son révolutionnaire aimait le soleil aussi mais il portait toujours des lunettes pour protéger ses yeux et un chapeau pour protéger sa chevelure qui lui donnait un air d'Acteur digne des caméras Hollywoodiennes. 

Elle l'aimait chaque nuit et le haïssait chaque matin. La nuit c'est pour l'amour, le matin est pour la guerre. Le slogan disait "Faites l'amour pas la guerre" pourtant en eux il n y avait pas de tendresse donc ils faisaient les deux en même temps.

Dans une révolution tout est féminin. Partant des balles, allant aux tueries et finissons par la déception. Pour elle c'était différent sa déception était une victoire. La coupe du monde ne valait rien comparée à ses yeux. Et la dernière balle du soldat ne valait rien devant son entre-jambe. La révolution a fait d'eux des insensibles innés mais des amoureux éternels.


Alors mes dames non, il faut aimer un révolutionnaire non un communiste. Il vous parlera de guerre mais vous aimera comme un soldat. Il vous aimera comme sa patrie et vous défendra comme son honneur et vous prendra en charge comme son fusil et vous nettoiera de vos pêchés comme il le fera avec  machette de son arme. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire