Communiste c'est bien. Révolutionnaire c'est mieux.
Un révolutionnaire ne meurt jamais. On lui a toujours dit de
ne pas aimer un communiste parce qu'il lui parlerait de révolution, de famine
et d'opprimés mais que surtout dans son lit, il oubliera qu'elle sera présente.
Ils ont oublié à la fin que s'il lui parlait de tout ça
c'est parce que c'était elle qui l'inspirait. Elle qui était la flamme qui
brûlait son indifférence. Elle qui était une eau bénite ou plus encore; Elle
était sa révolution. Celle pour qui il change et pour qui il voudra changer le monde.
Le mettre en cendre.
Le révolutionnaire n'avait pas peur de mourir. Il avait peur
de ne pas vivre correctement sa révolution assaisonnée avec de l'amour et un
brin d'humanité. Il avait fait de son bonheur son combat, de son sourire son
inspiration et de son corps un refuge. Elle n'avait pas à parler, il la comprenait.
Il n'avait pas besoin de se taire, elle aimait l'écouter.
Elle n'avait pas peur de la révolution. Elle n'avait pas
peur de mourir. Elle n'avait peur que de la nuit et du froid. Qu'il ne soit pas
la pour la serrer le soir quand la pluie tombera du ciel rouge ayant comme
couleur le sang qui coule chaque soir dans les batailles les plus fortes. Elle
se rappelait toujours de Bob Marley en regardant la pluie tomber. "Tu dis
que tu aime la pluie mais quand elle tombe tu te cache sous ton parapluie.
Alors excuse moi d'avoir peur quand tu me dis que tu m'aime".
Son révolutionnaire aimait le soleil aussi mais il portait
toujours des lunettes pour protéger ses yeux et un chapeau pour protéger sa
chevelure qui lui donnait un air d'Acteur digne des caméras
Hollywoodiennes.
Elle l'aimait chaque nuit et le haïssait chaque matin. La
nuit c'est pour l'amour, le matin est pour la guerre. Le slogan disait
"Faites l'amour pas la guerre" pourtant en eux il n y avait pas de
tendresse donc ils faisaient les deux en même temps.
Dans une révolution tout est féminin. Partant des balles,
allant aux tueries et finissons par la déception. Pour elle c'était différent
sa déception était une victoire. La coupe du monde ne valait rien comparée à
ses yeux. Et la dernière balle du soldat ne valait rien devant son entre-jambe.
La révolution a fait d'eux des insensibles innés mais des amoureux éternels.
Alors mes dames non, il faut aimer un révolutionnaire non un
communiste. Il vous parlera de guerre mais vous aimera comme un soldat. Il vous
aimera comme sa patrie et vous défendra comme son honneur et vous prendra en
charge comme son fusil et vous nettoiera de vos pêchés comme il le fera
avec machette de son arme.
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