samedi 16 juillet 2016

Me, My self And I


Regarde les hommes tombés. Regarde leurs corps éparpillés sur la terre rouge du sang qu'ils ont fait couler. La vie est ainsi. On est naît pour mourir. La seule différence entre moi et toi, c'est que j'ai choisi comment mourir. L'arme à la main, je ferais couler le sang jusqu'à remplir les poches du monde d'argent qui achetera mes armes. Je m'en fous de ce que tu peux penser de moi à présent. Regarde encore les corps que j'ai fait tombés, les âmes que j'ai collecté, et réflechis bien avant de sortir quoi que ce soit de tes lèvres qui puent le mensonges. Fais bien attention à tes mots, si jamais ils m'offrent des maux, ils pourraient être les derniers que tu pronnonceras.

Tu as peur ? Je te comprends. Moi aussi j'étais ce qu'on appelle moilleux, pleurnichard des fois, mais émotif la plus part du temps. Et puis un jour, j'ai eu mal et ma haine a nourrit ma vengeance contre la race humaine. Je déteste les humains. J'aimerais tant les tuer tous et vivre seul sur terre. Je sais que je n'irais pas au Paradis, alors je crée mon paradis terrestre. J'ai commencé comme toute personne ayant cru que l'Homme peut sauver l'Homme de l'Homme. Mais j'ai compris à la fin que pour la survie de la race humaine, tout humain doit mourir. Tu te pose surement la question si je les tues tous, qu'en deviendra-t-il de moi ? Je me donnerais la mort. Regarde cette balle, je la garde spécialement pour moi. Je vais me l'enfoncer dans le coeur avec mon beretta. Je ne vais surement pas me rater. Pourquoi je ne me la tire pas dans la tête ? Parce que je suis une idée et une idée ne meurt jamais. Je préfère tuer mes sentiments que ma connaissance en matière de l'Homme.

Tu te demande comment je suis arrivé là ? Moi qui, à un moment, avais un sourire sur les lèvres ? Moi qui a su tenir la main des gens pour les aider à trouver leurs chemins ? Moi qui a tellement regarder le ciel que j'aurais pu le ramener dans mon lit de force avec mon regard revolver ? Je pense que moi j'ai trop de vécu pour accepter cette soumission aux gens Lamda qui passent dans nos vies. Moi je crie tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Moi, cette calamité divine, je sais me taire quand il s'agissait de parler. Je savais penser quand il s'agisait de parler, moi, moi, moi … Mon égocentrisme me tue là. Ne me parle pas de ma vie, tu ne connais rien de ce que je ressens. De ce que j'ai ressenti oui peut-être vu que c'est toi qui a crée de moi ce que je suis maintenant. La faucheuse, le collecteur des âmes, moi, ce fléau qui est plus dévastateur que Katrina. Je m'aime quand je me vois dans un mirroir, je me sens comme le Tsunami, à un moment que la première vague est partie, on ne que se méfier de la deuxième.

Je sais ce que tu vas me dire. Je ne dis je t'aime que quand j'ai de l'alcool dans le sang. Oui je confirme. Et pourtant je n'aimais pas dévoiler mes sentiments. Tu te demande aussi pourquoi ? Parce que la première fois que ma main a touché une arme, j'ai voulu rire. J'ai vu le psychopathe en moi. Le bipolaire narcissique en moi a retrouvé son esprit quand mon coeur de glace a enfin fondue pour ce beau flingue qui a fait de moi un Oussama Ben Laden. Je pense que je comprends maintenant pourquoi tu me vois de cet œil. L'amour nous adoucit ou nous tue. Et moi l'amour que je portais pour eux a fait de moi un mort qui tire sur tout ce que j'envie. Et moi je les envie les humains pour des parents en vie. Je ne sais plus dans quel état d'âme je suis maintenant mais tu ressens la pointe de mon beretta sur ton cou ? Ne t'inquiète pas je te laisse prier ton dieu. Je ne suis pas connard, je veux que tu te rapproche de lui pendant tes derniers moments. Je sais ce que c'est que de vouloir une rédemption à la dernière minute. Moi j'ai vu Dieu dans mes balles, et j'ai bu le sang du Christ dans une bouteille de vin. Alors pries pour nous deux. Je donne cette opportunité à chaque personne que je tue. Tu m'excuseras mais ce monde ne peut pas nous contenir nous deux. Alors meurs Et si jamais tu pars au Paradis, dis moi ce que tu penseras de l'enfer.

« Ceci est mon histoire. Je suis un psychopathe».

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