Rappelle-moi
ton nom déjà ? Excuses-moi, mon alcoolémie dépasse de loin la normale. Ah
non c’est bon, je me rappelle. Tu es celle que j’ai autre fois idolâtrer
non ? Celle à qui j’ai offert la prunelle de mes yeux non ? Celle à
qui j’ai promis amour, fidélité et respect ?
Tu veux
bien quitter mon champ de vision s’il te plaît ? Je n’ai pas le temps de
me casser le cul à te dire à quel point je deviens une personne triste qui n’a
pas la force de partager sa souffrance parce que son esprit se noie dans son verre
d’alcool.
Tu oses
me demander pourquoi ? Tu pourrais bien sur me demander d’arrêter là
non ? ça serait la cerise sur le gâteau. Pourquoi ? Viens je
t’explique…
Tu ne
sais pas à quel point je t'aime tu ne le sauras jamais ! Tu sais pas ce que
c'est que d'avoir une odeur imprégnée en toi de laquelle tu ne peux pas te
libérer. Tu ne le sauras jamais c'est quoi se mettre à genoux pour proposer
comme dans un temps où les hommes accordaient de la place à l'amour. Tu veux d'une
génération qui se voit sur Skype, qui s'aime par Facebook et d'une descendance
qui se termine au fond d'une corbeille a mouchoirs remplie de sperme. Tu ne
veux pas d'un enfant qui aura le charme de l'antiquité et de l'amour dans ses
veines. Tu veux encore souffrir et pleurer pour des broutilles de sentiments.
Tu ne comprendras jamais à quel point pour quelqu'un tu étais le soleil. Le
monde n'est pas noir ou blanc, le monde est métis. Mais ça aussi, tu ne
comprendras jamais princesse
Non
tais-toi ! Ne me parle pas ! Laisse-moi continuer, j’ai encore de la
colère à te cracher en plein visage.
Viens, assieds-toi et laisse-moi t’expliquer
quelque chose. Je ne te disais pas des je t'aime. Je les
gardais ses sentiments pour moi. Je me retenais pour ne pas te montrer ce que
ressentait parce que tu aurais su que je suis en train de tomber. Tomber
voulait dire hauteur. Et toi amour, tu n'aimais les hauteurs, Tu avais le
vertige.
Pars
maintenant, je n’ai plus de femme. Ce soir, je fais l’amour à ma feuille. Et
que l’avenir peut me sucer … C’est trop osé ? Non je ne parle pas de ma
bite. Je parle de mon troisième doigt !
Ce
soir, ma rue m’aime. Elle ne m’embrasse pas. Je ne connaitrais pas le gout de
ses lèvres car elle me donne de son cul. Mais c’est elle qui m’appelle mon
chéri ce soir. Je suis fou, mais ce soir je ne te calcule pas. Maintenant, je
suis sans repères, mais qu’est-ce que c’est bon que de se voir libre d’avoir
des sentiments.
Aimer c’est
sentir et sentir c’est pour les faibles. Ce soir, je suis faible. Mais ce soir
je suis une renaissance. La renaissance d’un phénix de ces cendres et devine
qui m’a brulé ? je te laisse deviner.
Bois
ton verre, ça te fera du bien et puis quitte cette table. Le monde nous a
défait. On était d’accord pour se quitter mais au fond, tu étais plus d’accord
que moi sur notre rupture.
Je ne
parle pas de femmes dans ce texte. Je parle de l’espoir d’un monde meilleur.
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