samedi 21 mai 2016

Espoir

Rappelle-moi ton nom déjà ? Excuses-moi, mon alcoolémie dépasse de loin la normale. Ah non c’est bon, je me rappelle. Tu es celle que j’ai autre fois idolâtrer non ? Celle à qui j’ai offert la prunelle de mes yeux non ? Celle à qui j’ai promis amour, fidélité et respect ?
Tu veux bien quitter mon champ de vision s’il te plaît ? Je n’ai pas le temps de me casser le cul à te dire à quel point je deviens une personne triste qui n’a pas la force de partager sa souffrance parce que son esprit se noie dans son verre d’alcool.

Tu oses me demander pourquoi ? Tu pourrais bien sur me demander d’arrêter là non ? ça serait la cerise sur le gâteau. Pourquoi ? Viens je t’explique…
Tu ne sais pas à quel point je t'aime tu ne le sauras jamais ! Tu sais pas ce que c'est que d'avoir une odeur imprégnée en toi de laquelle tu ne peux pas te libérer. Tu ne le sauras jamais c'est quoi se mettre à genoux pour proposer comme dans un temps où les hommes accordaient de la place à l'amour. Tu veux d'une génération qui se voit sur Skype, qui s'aime par Facebook et d'une descendance qui se termine au fond d'une corbeille a mouchoirs remplie de sperme. Tu ne veux pas d'un enfant qui aura le charme de l'antiquité et de l'amour dans ses veines. Tu veux encore souffrir et pleurer pour des broutilles de sentiments. Tu ne comprendras jamais à quel point pour quelqu'un tu étais le soleil. Le monde n'est pas noir ou blanc, le monde est métis. Mais ça aussi, tu ne comprendras jamais princesse

Non tais-toi ! Ne me parle pas ! Laisse-moi continuer, j’ai encore de la colère à te cracher en plein visage.
Viens, assieds-toi et laisse-moi t’expliquer quelque chose. Je ne te disais pas des je t'aime. Je les gardais ses sentiments pour moi. Je me retenais pour ne pas te montrer ce que ressentait parce que tu aurais su que je suis en train de tomber. Tomber voulait dire hauteur. Et toi amour, tu n'aimais les hauteurs, Tu avais le vertige.
Pars maintenant, je n’ai plus de femme. Ce soir, je fais l’amour à ma feuille. Et que l’avenir peut me sucer … C’est trop osé ? Non je ne parle pas de ma bite. Je parle de mon troisième doigt !
Ce soir, ma rue m’aime. Elle ne m’embrasse pas. Je ne connaitrais pas le gout de ses lèvres car elle me donne de son cul. Mais c’est elle qui m’appelle mon chéri ce soir. Je suis fou, mais ce soir je ne te calcule pas. Maintenant, je suis sans repères, mais qu’est-ce que c’est bon que de se voir libre d’avoir des sentiments.
Aimer c’est sentir et sentir c’est pour les faibles. Ce soir, je suis faible. Mais ce soir je suis une renaissance. La renaissance d’un phénix de ces cendres et devine qui m’a brulé ? je te laisse deviner.
Bois ton verre, ça te fera du bien et puis quitte cette table. Le monde nous a défait. On était d’accord pour se quitter mais au fond, tu étais plus d’accord que moi sur notre rupture.


Je ne parle pas de femmes dans ce texte. Je parle de l’espoir d’un monde meilleur. 

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